Affaire Laëtitia Perrais : comment la morphoanalyse des traces de sang a permis de résoudre ce crime

Dans cet épisode des Coulisses du crime Nathalie Renoux nous emmène dans les laboratoires très secrets de la gendarmerie nationale à Pontoise près de Paris, à la rencontre de Philippe Cloux, expert en morphoanalyse des traces de sang. Il s’agit de la discipline qui répond à la question : que s’est il passé sur une scène de crime ? Le tout, grâce à l’analyse des traces de sang.

Le quotidien de Philippe Cloux expert en morphoanalyse des traces de sang à l’IRCGN est la scène de crime ensanglantée. Son travail consiste à trouver les traces de sang puis par l'observation de leur forme et de leur trajectoire, à établir les mécanismes qui les ont crées pour recréer un scénario d'un crime. 

Comme en 2011 dans l’affaire Tony Meilhon, qui l’a particulièrement marqué. En janvier, la propriété de ce dernier est dans le viseur des gendarmes qui le soupçonnent d’avoir enlevé la jeune Laëtitia Perrais, disparue depuis des semaines. Un terrain, une caravane et un hangar pourraient être selon eux, l’endroit où a été séquestrée la malheureuse jeune fille. À ce moment- là le major ignore que cette affaire va prendre une tout autre ampleur grâce à son expertise.

La mission du major Cloux : retrouver du sang qui appartient à la jeune fille. Et la conclusion de l’expertise en morphoanalyse révèle non seulement que Laëtitia Perrais a bien été agressée dans ce hangar, qu’elle y a été probablement tuée et démembrée mais aussi que la scène de crime a été nettoyée. Face à ces conclusions, Tony Meilhon alors en garde à vue, craque et finit par passer aux aveux. Il est bien l’auteur du crime et surtout il va enfin révéler aux enquêteurs comment il l'a tuée et où il a caché les restes du corps démembré de la jeune fille.

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