Le combat continue dans l'affaire "Omar m'a tuer". Vingt-sept ans après la condamnation d'Omar Raddad pour le meurtre d'une riche veuve, Ghislaine Marchal, la justice a ordonné ce jeudi 16 décembre un complément d'information dans le dossier.
Saisie par Omar Raddad d'une requête en révision, la commission d'instruction de la Cour de révision n'a, pour le moment pas rouvert pleinement le dossier. Il s'agit là d'une première étape vers une éventuelle réouverture de l'affaire. Ce n'est qu'après ce supplément d'information que la commission d'instruction saisira, ou non, la Cour de révision.
"La bataille n'est pas terminée", s'est félicitée devant la presse l'avocate d'Omar Raddad, Sylvie Noachovitch. Incriminé par la célèbre inscription "Omar m'a tuer", l'ancien jardinier a toujours clamé son innocence et souhaite faire annuler sa condamnation de 1994.
Son avocate fonde ce nouveau recours sur la découverte en 2015 de plusieurs traces ADN n'appartenant pas à Omar Raddad. Au total, quatre empreintes génétiques correspondant à quatre hommes, deux empreintes parfaitement exploitables et deux autres partiellement, avaient été trouvées sur deux portes et un chevron de la scène de crime. Ce sont "des éléments probants mettant en doute la culpabilité d'Omar Raddad", avait assuré l'avocate avant le rendu de la décision.
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