Le verdict est tombé mardi 5 juillet. Jean-Marc Reiser a été condamné en Alsace à la peine maximale qu'il encourait pour l'assassinat Sophie Le Tan en 2018 : la réclusion criminelle à perpétuité avec 22 ans de sûreté. Devant les proches de l'étudiante, la veille, le sexagénaire a dit "comprendre qu'ils ne puissent pas lui pardonner". "La famille ne l'accepte pas", assure sur RTL, Laurent Tran Van Mang, cousin de l'étudiante. "Il est difficile de pardonner à une personne qui a agi de cette façon. C'est incompréhensible".
"On ne peut pas se préparer à ce genre d'événements", estime-t-il par ailleurs. "Nous avons eu sept jours très éprouvants, sept jours avec beaucoup de tension, des douleurs qui remontent parce que nous avons parlé de Sophie", dit-il tout en reposant la question de la récidive. "Qu'est-ce qui n'allait pas pour que une personne comme Jean-Marc Reiser soit libre ? Ce n'était pas la question de ces jours-ci, mais je ne vous cache pas que on y a pensé", assure-t-il.
Tout au long du procès, sa version n'aura jamais convaincu du côté de la famille. "Dire que c'est un malheureux hasard alors que tout est prémédité... C'est horrible d'entendre ce genre de choses. (..) Il y a bien de la colère parce que ce n'était pas la vérité. Malgré les faits, il n'a pas changé de version au final. Ce n'est pas étonnant de sa part. Mais c'est frustrant et c'est révoltant".
La mère de Sophie Le Tan s'est effondrée au tout début du procès, mais est restée impassible à l'énoncé du verdict. Elle-aussi pose la question de la récidive. "On espère vivement que l'affaire de Sophie servira de prise de conscience générale sur le cas du récidiviste, puisque si Sophie n'avait pas croisé le chemin de ce multirécidiviste, elle serait encore en vie. Elle serait à nos côtés", avait estimé de son côté la mère de Sophie Le Tan.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.