Cédric Jubillar ne sortira pas de prison dans l'immédiat. Principal suspect dans l'affaire de la disparition de sa femme Delphine en décembre 2020, il était entendu une nouvelle fois par les juges d'instruction ce vendredi matin. Malgré un faisceau d'indices, il n'y a pas de preuve. Ni le corps, ni le téléphone de Delphine Jubillar n'ont été retrouvés. Alors pour maître Jean-Baptiste Alary, le maintien en détention de son client ne fait aucun sens.
"Il a répondu aux questions des juges d'instruction qui se sont finalement, tout au long de l'entretien, perdus dans des hypothèses. Parce que, comme on n'a pas de thèse valable avec des éléments de preuve qui permettent de l'étayer, eh bien on échafaude des possibilités, des éventualités, des probabilités et des hypothèses", explique l'avocat de Cédric Jubillar.
"On va presque sortir des calculatrices pour faire des statistiques, pour savoir laquelle de ces hypothèses est la plus ou la moins probable. Ça fait bientôt deux ans que le dossier est ouvert à l'instruction et deux ans après, on en est toujours à se poser des questions et les juges se posent les questions. Sinon, en lieu et place des hypothèses, ce seraient des affirmations, mais on en a pas", ajoute-t-il.
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