Affaire Jubillar : l'expertise des lunettes cassées de Delphine accrédite la thèse d'une dispute

VU DANS LA PRESSE - Les dégâts sur les lunettes brisées de Delphine Jubillar, retrouvées à son domicile, ne peuvent pas s'expliquer par une simple chute, selon l'expertise.

Delphine Jubillar, portée disparue dans le Tarn depuis le 15 décembre 2020

Crédit : Archives personnelles

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L'enquête sur Delphine Jubillar, portée disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020, vient de connaître un nouveau rebondissement. L'expertise des lunettes brisées de la victime, pour laquelle des spécialistes de la direction générale de l’armement (DGA) avaient été réquisitionnés, a rendu son verdict le 7 avril. Elle accréditerait la thèse d'une violente bagarre, rapporte Le Parisien mardi 26 avril.

L'une des deux branches de la monture disloquée avait été retrouvée au sol du salon et l'autre sur la table de la cuisine de la maison à Cagnac-les-Mines (Tarn) par les enquêteurs. Selon l'expertise, les dommages observés sur la paire de lunettes de Delphine Jubillar seraient "la conséquence d’efforts dynamiques" appliqués "de l’extérieur vers l’intérieur" qui ne peuvent pas s'expliquer par une simple chute.

"Un détail qui a toute son importance, puisque le fils du couple a affirmé que sa mère portait ses lunettes lorsqu'ils ont regardé, ensemble, la télé ce soir-là", précise le quotidien. Plusieurs témoins ont déclaré que cette paire de lunettes était déjà cassée avant la disparition de l’infirmière de 33 ans, des versions qui rejoignent celle du mari, Cédric Jubillar - mis en examen pour "meurtre par conjoint" et placé en détention. Il a toujours nié qu'une altercation ait pu éclater avec son épouse le soir de sa disparition.

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