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Attaque présumée sur une résidence de Poutine : Moscou publie une vidéo d'un drone qui aurait été utilisé par Kiev

La Russie accuse l'Ukraine d'avoir lancé une attaque de drones sur une résidence du chef du Kremlin, publiant une vidéo montrant un appareil qui aurait été abattu lors de cette attaque. Kiev a rejeté ces accusations.

Vladimir Poutine au Kremlin à Moscou, le 9 mai 2025

Crédit : YURI KOCHETKOV / POOL / AFP

AFP - édité par Juliette Vignaud

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L'armée russe a réitéré mercredi 31 décembre ses accusations affirmant que l'Ukraine avait attaqué avec des drones une résidence du président Vladimir Poutine, publiant une vidéo montrant un appareil qui aurait été abattu lors de cette attaque, que Kiev dénonce comme mensongère. 

Le ministère russe de la Défense a diffusé une vidéo montrant un soldat au visage dissimulé se tenant près des débris d'un drone et affirmant que cet engin portait une charge explosive de six kilos. L'armée russe a également publié une carte montrant la trajectoire des engins lancés lors de cette attaque présumée, ainsi que le témoignage d'un homme présenté comme un habitant d'un village situé près de cette résidence du président russe. 

Lors d'un compte-rendu diffusé mercredi par l'armée russe, un général chargé des unités de missiles antiaériens, Alexandre Romanenkov, a lui déclaré que l'"attaque terroriste" contre cette résidence de Vladimir  Poutine était "soigneusement planifiée". 

Des accusations "infondées" pour l'UE

Moscou a accusé Kiev d'avoir visé avec 91 drones, dans la nuit de dimanche à lundi, une résidence de Vladimir Poutine située à Valdaï, entre Moscou et Saint-Pétersbourg, et hautement sécurisée. L'Ukraine a aussitôt démenti, pointant une absence de preuve et soutenu que Moscou cherchait par ce biais à justifier un blocage des négociations pour trouver une issue au conflit déclenché par l'offensive russe à grande échelle contre l'Ukraine, en 2022.  

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Ces accusations jettent en effet le doute sur la poursuite des tractations diplomatiques engagées depuis novembre pour tenter de mettre fin à ce conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a prévenu mardi que "les conséquences (de cette attaque) se traduir(aie)nt par un durcissement de la position de négociation de la Fédération de Russie".  

Après ces accusations qu'elle juge "infondées", l'Union européenne accuse la Russie de vouloir faire "dérailler" les efforts de paix. 

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