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Affaire Hedi à Marseille : certains arrêts maladie de policiers pourront être refusés

Des policiers ont utilisé ce moyen pour protester contre l'incarcération d'un de leur collègue, soupçonné de violences contre Hedi à Marseille.

La Police nationale. (illustration)
Crédit : Frederick FLORIN / AFP
Caroline Frühauf & AFP
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Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris et Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, ont annoncé, vendredi 4 août, que certains arrêts maladie seront refusés. Des fonctionnaires de police ont protesté en se mettant en arrêt maladie après l'incarcération d'un policier de la BAC à Marseille, qui a blessé grièvement à la tête Hedi avec un tir de LBD.

Dans une note interne, le préfet de police de Paris note "le nombre important et inhabituel d'arrêts maladie sur une courte période" qui "nuit gravement au fonctionnement normal de services (...) et porte atteinte de manière indirecte à la continuité du service public de la sécurité".

Après le placement en détention provisoire le 21 juillet d'un policier de la BAC de Marseille qui a blessé grièvement au crâne Hedi, 22 ans, en marge des émeutes début juillet, la colère a éclaté au sein de la police. Certains agents se sont mis en arrêt maladie, d'autres ont répondu à l'appel du syndicat Unité SGP Police et se sont mis en "code 562", qui signifie qu'ils n'assument que les missions d'urgence et essentielles.

Les demandes d'arrêt pourront être rejetées

Le directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Veaux, a envoyé un document similaire à celui de Laurent Nuñez aux directeurs zonaux de la police nationale. Il a rappelé que les fonctionnaires de police ne disposent pas du droit de grève et que toute "cessation concertée du service ou tout acte collectif d'indiscipline caractérisé peut être sanctionné".

Désormais, l'administration "est fondée à rejeter une demande de congés maladie aux agents qui lui ont adressé un arrêt de travail au cours de cette période et à procéder, en raison de l'absence de service fait, aux retenues sur salaires afférentes", indique le document.

Le préfet de police et le DGPN ajoutent que les fonctionnaires concernés par ces refus auront la possibilité "d'établir la réalité du motif médical ayant justifié leur absence".

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