C'est un rendez-vous qui peut-être capital dans l'affaire Daval : les confrontations entre Jonathann, le mari et la belle famille. C'est la première fois depuis ses aveux, puis son volte face. Mis en examen pour le meurtre de sa femme, il accuse finalement son beau-frère Grégory Gay, de l'avoir étranglé et parle d'un pacte secret. Les confrontations auront lieu ce vendredi 7 décembre, dans le bureau du juge d'instruction à Besançon.
Des confrontations qui ont débuté à 9 heures au Palais de justice de Besançon, où Jonathann Daval a été transporté depuis la maison d'arrêt de Dijon. Devant le magistrat instructeur qui posera les questions, les protagonistes ne seront pas face-à-face mais côte-à-côte, séparés par leurs avocats respectifs qui pourront également intervenir dans les échanges.
"Il va y avoir une grosse tension émotionnelle", souligne l'un de ses avocats, Me Randall Schwerdorffer. Une tension qui pourrait concourir à la vérité dans ce dossier "pas comme les autres, qui cristallise l'opinion publique".
Ce sera donc la dernière chance d'espérer obtenir la vérité, car jusqu'à présent le meurtrier présumé est passé par trois phases successives : nier pendant trois mois, avouer le meurtre fin janvier et accuser sa belle famille d'avoir conclu un pacte pour tuer Alexia depuis juin. Reste une dernière inconnue : Jonathann Daval supportera-t-il ces confrontations directes ? Lui dont l'état d'extrême nervosité depuis son aveu, n'a cessé d'inquiéter.
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