Affaire Daval : "Il reste des choses à découvrir", assure l'avocat de Jonathann sur RTL

INVITÉ RTL - Si Me Randall Schwerdorffer est "plus que satisfait" des aveux de son client, l'avocat de Jonathann Daval assure que "tout n'est pas dit" dans ce dossier.

Randall Schwerdorffer, l'avocat de Jonathann Daval le 17 juin 2019

Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP

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L'avocat de Jonathann Daval, Me Randall Schwerdorffer, s'est dit "plus que satisfait" des aveux de son client ce lundi 17 juin. "Aujourd'hui, il est épuisé et très soulagé d'avoir pu faire sauter le dernier verrou qu'il restait de ce dossier (...) La version de Jonathann Daval nous satisfait, elle nous permet de le défendre", dit-il au micro de RTL.

En effet, lors d'une reconstitution judiciaire, à laquelle assistaient exceptionnellement les parents d'Alexia, sa sœur et son beau-frère, Jonathann Daval a reconnu avoir porté des coups mortels d'une extrême violence et procédé lui-même "à la crémation partielle du corps" de sa femme Alexia.

"Au début, il est arrivé dans l'idée de tout dire, notamment sur les violences. Il a été extrêmement précis, explique son avocat. Mais grâce à l'intervention de la maman d'Alexia, l'intervention du père d'Alexia et le temps qu'il a eu pour discuter posément avec ses conseils, il a spontanément décidé de reprendre la parole pour dire ce qu'il s'était réellement passé concernant cette crémation".

Tout n'est pas dit, tout n'est pas fait dans ce dossier

Me Randall Schwerdorffer

Selon Me Randall Schwerdorffer, Jonathann Daval a "quasi tout dit" même s'il reste certaines zones d'ombre concernant la vie privée du couple. "Sur la vérité de son couple, là, il reste des choses à découvrir. Je pense que l'on va approfondir la nature de leur relation et ce sera un point crucial et essentiel au procès", poursuit-il, assurant que "tout n'est pas dit et fait dans ce dossier".

En effet, selon les propos rapportés par le procureur de la République de Besançon à l'issue de cette reconstitution, un "rapport sexuel" réclamé par Alexia Daval, qui "prenait à cette époque un traitement de stimulation de la fertilité dans son désir d'être mère", pourrait être à l'origine du conflit.

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