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Accident de Rafale : ce que l'on sait sur le crash de deux avions militaires
Invité de RTL mercredi 14 août, le général Paloméros est revenu sur la collision entre deux avions Rafale qui a provoqué la mort de deux pilotes.
Deux avions Rafale de l'armée de l'Air sont entrés en collision, mercredi 14 août. Ils se sont écrasés en Meurthe-et-Moselle, à la limite des Vosges. Un pilote a réussi à s'éjecter avant le crash et a été localisé. Les deux autres, un élève pilote et son instructeur, ont été retrouvés morts, mercredi dans la soirée.
Une collision entre deux avions militaires en exercice est un fait extrêmement rare "parce que l'armée de l'Air s'est donnée les moyens d'entraîner ses pilotes au meilleur niveau", a expliqué le général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'état-major de l'armée de l'Air et ancien commandant de l'OTAN, invité de RTL mercredi 14 août.
"Le risque zéro n'existe pas", a-t-il ajouté. La cause de l'accident n'est pas connue. "Dès que les enregistreurs en vol seront retrouvés, on aura une idée extrêmement précise", a indiqué Jean-Paul Paloméros. Il a précisé qu'il ne s'agissait pas d'un élève pilote dans l'autre avion, mais d'un "pilote opérationnel, qui a obtenu son brevet de pilote de chasse".
L'un des pilotes a réussi à s'éjecter. "Mon sentiment, c'est qu'il s'est éjecté lui-même [...] Il tire sur une poignée qu'il a entre les jambes, son siège passe au travers, c'est prévu comme ça, et le parachute s'ouvre très rapidement", a-t-il détaillé.
"Un pilote peut s'éjecter au sol, quand il est à l'arrêt", a indiqué le général, qui a eu une pensée pour les proches et pour les familles des deux pilotes qui n'ont pas eu le temps de s'éjecter de leur appareil.
Plusieurs tests sont effectués avant un vol de Rafale. "Quand on fait une enquête sur ce type d'accident, on n'exclut rien au départ", a affirmé Jean-Paul Paloméros qui a rappelé que les enregistreurs de vol et le témoignage du pilote rescapé seraient fondamentaux pour connaître les circonstances de l'accident.
