On est le 3 novembre 2022, à quelques secondes d'un atterrissage à la base de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône), quand le capitaine Julien découvre que son Mirage 2000 fait l'objet d'une panne. Diagnostique : la panne est critique. L'avion vole à 300 km/h et se situe alors à 300 mètres d'altitude.
Le pilote doit, avant de s'éjecter, accompagner l'avion au maximum pour que le crash n'ait pas lieu sur des habitations ou une zone où pourraient se trouver des personnes. "La priorité, c'est de mettre cet avion en dehors de toute zone habitée", explique le militaire. "J'ai pris soin de passer deux routes où je voyais des voitures", raconte le pilote, qui a repéré une forêt afin d'y crasher son avion.
Ensuite, le capitaine Julien doit gérer l'éjection, avec une puissance que le corps doit encaisser. Le militaire raconte comment doit se positionner un pilote pour minimiser les conséquences sur ses organes vitaux et sa colonne vertébrale, puis l'atterrissage dans une forêt et la chance d'échapper aux branches des arbres, le parachute qui s'accroche... "Le but est de protéger les organes vitaux", confie le capitaine Julien.
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