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Virus en Chine : "La transmission d'humain à humain est limitée", dit un expert

La Chine a fait état lundi 20 janvier d'un troisième décès lié à un mystérieux virus apparu le mois dernier. L'épidémie se propage dans le pays et a gagné la Corée du Sud.

Le 11 janvier, après l'apparition d'une mystérieuse pneumonie à Wuhan, en Chine, Pékin annonce le premier mort officiel d'une maladie ultérieurement baptisée Covid-19. En avril, la moitié de l'humanité est confinée pour prévenir sa propagation.
Le 11 janvier, après l'apparition d'une mystérieuse pneumonie à Wuhan, en Chine, Pékin annonce le premier mort officiel d'une maladie ultérieurement baptisée Covid-19. En avril, la moitié de l'humanité est confinée pour prévenir sa propagation.
Crédit : STR / AFP
Virus en Chine : "la transmission d'humain à humain est limitée", dit un expert
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Philippe Dova - édité par Thomas Pierre
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Inquiétude en Asie sur l'apparition d'un nouveau SRAS, un syndrome respiratoire aigu, sévère. Il y a 17 ans, ce virus hautement contagieux avait fait 650 morts en Chine et à Hong Kong. Lundi 20 janvier, le président chinois Xi Jinping a sonné la mobilisation pour enrayer l'épidémie qui a fait trois morts et qui se propage aux pays voisins

Une configuration similaire à 2003 ? Pas tout à fait. Car si ce nouveau virus présente des similitudes avec le SRAS et ignore les frontières, il est encore trop tôt pour en connaître sa réelle dangerosité. "Nous n'avons pas beaucoup d'information en provenance de Chine", explique Leo Poon, directeur de santé publique de la faculté de médecine de Hong Kong.

"Nous ne savons pas quel animal est responsable de l'épidémie et pire nous ne savons pas comment cet animal a été infecté", ajoute-t-il. "Ce que nous croyons c'est que la transmission d'humain à humain est limitée. La bonne nouvelle est que les hôpitaux et le personnel hospitalier n'ont pas été contaminés; ce qui veut dire que même s'il y a une transmission entre les humains, elle est faible et très limitée, pour l'instant".

"Pas au même niveau que le SRAS"

Un élément positif pour le chercheur qui en 2003 avait découvert le génome du SRAS. "Nous devons être optimistes", assure-t-il. "Nous devrions être capables d'éliminer le virus. Il n'est pas au même niveau que le MERS (ndlr :coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient) ou le SRAS, il n'y a pas autant de malades contaminés et de cas confirmés que pour ces deux virus"

"J'espère que nous serons capables de trouver le traitement au plus tôt. S'il n'y a pas trop de nouveaux cas dans les prochaines semaines, ce sera une bonne nouvelle pour nous", explique encore Leo Poon. Et les prochains jours seront déterminants. Avec les vacances du Nouvel An, des centaines de milliers de Chinois vont en effet voyager .

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