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Une alerte pollution aux particules fines sahariennes en Corse et dans les Alpes
Une alerte à la pollution de l'air aux particules fines a été émise, ce mercredi 24 février, sur l'ensemble de la Corse et des Alpes. Des restrictions sont en place.
Une alerte à la pollution de l'air aux particules fines en provenance du désert du Sahara a été émise, ce mercredi 24 février, sur toute la Corse et dans les Alpes. Plusieurs restrictions ont d'ores et déjà été mises en place.
La Corse est une nouvelle fois concernée "par un flux de Sud en provenance du Sahara entrainant une augmentation des concentrations en particules fines (PM10)", relate l'association Qualitair Corse. Cette dernière, en charge de la surveillance de la qualité de l'air, a ajouté que les niveaux en particules fines devraient rester élevés au cours des prochains jours. "Le seuil d'information et de recommandation du public a été dépassé lundi et mardi en Corse-du-sud et mardi en Haute-Corse".
Ce premier seuil a déjà été dépassé dans les Hautes-Alpes. Là-bas, la préfecture appelle à la "vigilance". Il s'agit de la dernière étape avant que soient mises en place des restrictions en Savoie, Haute-Savoie et Isère. Ce mercredi, ces préfectures ont prévenu de l'abaissement des limitations de vitesse sur les routes dès jeudi matin.
Le chauffage au bois "d'agrément" a été interdit et d'autres mesures, visant à limiter l'émission de particules fines, sont aussi prévues. En Corse, les prévisions pour ce mercredi et ce jeudi indiquent une "stagnation des concentrations en particules fines sur le territoire pouvant entraîner à nouveau un dépassement du premier seuil".
Un phénomène similaire début février
Lorsque ce type de phénomène se produit, surtout en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, il est vivement conseillé de limiter les émissions d'origine automobiles, industrielles, artisanales et domestiques. Privilégiez les sorties brèves et réduisez les activités physiques et sportives intenses, autant que possible. Qualitair Corse recommande aux personnes de prendre conseil auprès de leur médecin, pour savoir si un traitement médical a besoin d'être adapté.
Au début du mois de février, un phénomène similaire avait déjà coloré de jaune l'atmosphère d'une bonne partie du sud et de l'est de la France. Un pic de pollution de l'air avait suivi.
