Au procès en destitution de Donald Trump, les plaidoiries de la défense se sont terminées le 28 janvier. Le président américain a concentré l'essentiel de ses efforts la veille au soir, aux heures de grande écoute à la télévision.
Ses avocats se sont répartis les rôles. L’un a attaqué Joe Biden, son possible rival à la présidentielle, car les affaires de son fils en Ukraine sont au cœur de l’affaire. Donald Trump a-t-il abusé de son pouvoir en suspendant une aide militaire vitale en Ukraine pour obliger le pays à ouvrir une enquête pour corruption sur le fils Biden ? C’est en tout cas pour ce motif que le président risque la destitution.
Un autre avocat, Ken Starr, ancien procureur de l’affaire Lewinsky, a quant à lui reproché aux démocrates de faire basculer l’Amérique dans l’ère des destitutions à des fins politiques. Il y a 20 ans, dans l'affaire Monica Lewinsky, c'était les démocrates qui lui reprochaient exactement la même chose.
À l’heure où le plus de téléspectateurs sont devant leurs postes, un avocat célèbre, Alan Dershowitz, connu pour avoir fait acquitter OJ Simpson et avoir été l’avocat de Jeffrey Epstein et d'Harvey Weinstein, est venu expliquer que même si le président était coupable de tout ce dont on l’accuse, cela ne constituait pas un motif suffisant pour le destituer.
En publiant quelques extraits du manuscrit de John Bolton, l'ancien conseiller à la sécurité nationale du président Trump, le New York Times pourrait bien faire basculer l'affaire : ces écrits confirment ce qu’ont dit plusieurs témoins sous serment, diplomates et militaires respectés lors du procès Trump.
Son témoignage risque de faire totalement éclater la défense du président. Pour les sénateurs démocrates, les espoirs de destituer le président s'amenuisent, car ils n'arriveront probablement pas à convaincre 20 républicains.
Mais ils espèrent encore en convaincre quatre de convoquer John Bolton au Sénat pour témoigner au procès, qui serait alors prolongé. Les avocats de Trump pourraient aller en justice afin d'interdire à l'ex-conseiller du président de parler. Selon CBS, la Maison Blanche a prévenu que si des sénateurs républicains votent pour convoquer Bolton, leurs têtes finiraient "sur une pique".
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