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Un convoi de l'armée ukrainienne en direction de Debaltseve, ville stratégique où les forces ukrainiennes sont quasiment encerclées par les séparatistes prorusses, le 14 février 2015.
Crédit : ANATOLII STEPANOV / AFP
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Alors que les accords de Minsk signé jeudi après une médiation des dirigeants de la France et de l'Allemagne prévoitent l'instauration d'un cessez-le feu à 23h heure de Paris ce samedi 14 février, le principal leader séparatiste prorusse de l'est de l'Ukraine a laissé entendre que le cessez-le-feu ne serait pas appliqué à Debaltseve.
"Il n'y a pas un mot sur Debaltseve dans les accords de Minsk" a affirmé le dirigeant de la république autoproclamée de Donetsk Alexandre Zakhartchenko cité par le site officiel séparatiste. Une déclaration à laquelle Kiev a immédiatement réagi en dénonçant "les tentatives de la Russie et des terroristes qu'elle contrôle de saper le cessez-le-feu", selon un communiqué. "Zakhartchenko déclare qu'il ne reconnaît pas les accords de Minsk et s'apprête à poursuivre les hostilités".
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a pour sa part expliqué que les tentatives des soldats ukrainiens de sortir de Debaltseve seraient considérées comme violation du cessez-le-feu. "Les forces armées ukrainiennes qui se trouvent dans cette chaudière vont bien sûr tenter de sortir de l'encerclement après le cessez-le-feu en violant ainsi le régime de la trêve. Il existe cette menace", a-t-il déclaré cité par l'agence Interfax.
Alexandre Zakhartchenko a signé ce samedi en fin d'après-midi un décret stipulant l'introduction du cessez-le-feu à partir de 23h heure de Paris, qui donne cependant aux rebelles le droit de riposter à des "tirs contre les infrastructures militaires et civiles de la République populaire de Donetsk".
À quelques heures de l'instauration du cessez-le-feu, les combats faisaient rage ce samedi autour des villes stratégiques ukrainiennes dans l'Est séparatiste prorusse. Signe d'une inquiétude croissante, le président Petro Porochenko s'est entretenu avec le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel.
Selon la présidence ukrainienne, les trois dirigeants ont "exprimé leur inquiétude quand à la situation à Debaltseve", ville stratégique ukrainienne, théâtre d'intenses combats samedi où les troues ukrainiennes sont quasiment encerclées et "se sont mis d'accord de suivre l'évolution de la situation".
Plus tôt dans la journée le président ukrainien a réitéré la menace d'instaurer la loi martiale sur tout le territoire de l'Ukraine en cas d'échec du processus de paix. De son côté, la Russie a fait part de sa "préoccupation" et a d'ores et déjà accusé Kiev et les Occidentaux de "déformer le contenu des accords de Minsk".
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