Tentative d'assassinat contre Trump : Macron, Zelensky, Meloni... la communauté internationale condamne "la violence politique"

De nombreux dirigeants mondiaux ont fait part ce dimanche 14 juillet de leur indignation après la tentative d'assassinat de l'ex-président américain Donald Trump, visé par des tirs et blessé lors d'un meeting en Pennsylvanie, la veille, samedi.

L'ancien pensionnaire de la Maison Blanche a été touché à l'oreille droite. Le tireur, un homme âgé de 20 ans, et un spectateur ont été tués, deux autres sont grièvement blessés. Rapidement après cette attaque, des dirigeants du monde entier se sont dressés contre la violence politique et ont envoyé leur soutien aux victimes.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné "sans équivoque cet acte de violence politique". "Une fois encore, nous sommes témoins d'actes de violence inacceptable contre des représentants politiques", a indiqué pour sa part le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dit "profondément choquée par la fusillade qui s'est déroulée durant un meeting de campagne", ajoutant : "La violence politique n'a pas sa place dans une démocratie."

Pour Biden, "tout le monde doit condamner" ces tirs

Joe Biden a parlé dans la soirée avec son rival à l'élection présidentielle de novembre prochain. "Tout le monde doit condamner" ces tirs. Emmanuel Macron, de son côté, parle d'"un drame pour nos démocraties. La France partage le choc et l'indignation du peuple américain". Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer a fait part de sa consternation : "La violence politique sous quelque forme que ce soit n'a pas sa place dans nos sociétés et mes pensées vont à toutes les victimes de cette attaque."

Son homologue hongrois Viktor Orban a envoyé "pensées et prières" en ces "heures sombres". La cheffe du gouvernement ultraconservateur italien Giorgia Meloni a exprimé "sa solidarité" à Trump, demandant que "le dialogue et la responsabilité aient le dessus sur la haine et la violence".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a évoqué sa "consternation" et souhaité un "prompt rétablissement" à Donald Trump. "Une telle violence n'a pas de justification et aucune place dans ce monde. La violence ne doit jamais prévaloir", a-t-il ajouté.

Moscou, de son côté, a appelé Washington à faire l'"inventaire de ses politiques d'incitation à la haine" contre "les opposants politiques, les pays et les peuples", se servant de la tentative d'assassinat pour dénoncer le soutien américain de Kiev. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a dénoncé le soutien américain à l'Ukraine, qu'elle accuse de fomenter "des attentats contre le président russe". "Peut-être vaut-il mieux utiliser cet argent pour financer la police américaine et d'autres services censés assurer la loi et l'ordre aux États-Unis?"