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Syrie : ce que l'on sait de l'offensive des rebelles qui affirment avoir "commencé à encercler" la capitale Damas

Les rebelles ont déclaré ce samedi 7 décembre qu'ils avaient "commencé à encercler" la capitale Damas, après s'être emparés de villes proches, l'armée syrienne démentant avoir fui ses positions près de la capitale.

Les rebelles du goupe Hayat Tahrir Al Sham près d'al-Safirah, en Syrie, le 4 décembre 2024.
Crédit : Aref TAMMAWI / AFP
Damien Renoulet & AFP
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Journée cruciale en Syrie. Des factions rebelles ont annoncé avoir "commencé à encercler" la capitale syrienne Damas, après avoir pris le contrôle de la province méridionale de Deraa, dans la foulée d'une offensive fulgurante qui a contraint les forces gouvernementales à abandonner plusieurs positions stratégiques. Dans le centre de la Syrie, les rebelles sont également aux portes de Homs, la troisième ville du pays. Au moins sept civils ont été tués ce samedi 7 décembre dans des frappes russes et syriennes près de la ville, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Le 27 novembre dernier, une coalition de rebelles, menée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a lancé une offensive à partir de son fief à Idleb (nord-ouest), s'emparant de dizaines de localités et des villes stratégiques d'Alep (nord) et de Hama (centre). Il s'agit de l'avancée la plus spectaculaire en 13 ans de guerre en Syrie.

Plus que jamais affaibli, le président syrien Bachar al-Assad que les insurgés disent vouloir renverser, n'a pas fait d'apparition en public depuis sa rencontre dimanche dernier à Damas avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, dont le pays est un allié du gouvernement syrien. La présidence a condamné dans un communiqué "les rumeurs et les fausses nouvelles concernant le départ du président Bachar al-Assad de Damas", ajoutant qu'il "poursuivait son travail et ses devoirs nationaux et constitutionnels depuis la capitale".


Des manifestants hostiles au régime ont renversé samedi une statue de Hafez al-Assad, le père de l'actuel président syrien dans la banlieue de Damas à Jaramana, un secteur majoritairement druze et chrétien, ont rapporté deux témoins par téléphone à l'AFP. Un témoin a raconté avoir vu "des dizaines de manifestants sur la place principale de Jaramana", portant le nom de l'ancien président, qui ont renversé sa statue. Un autre témoin a rapporté avoir constaté la destruction de la statue en passant sur la place un peu plus tard. Des vidéos postées sur internet et vérifiées par l'AFP montrent des jeunes hommes renversant la statue et scandant des slogans anti-Assad.

Donald Trump affirme que les Etats-Unis ne doivent pas "se mêler" de la situation

L'Iran, soutien indéfectible du président syrien Bachar al-Assad, a estimé samedi qu'un "dialogue politique" était nécessaire entre le gouvernement et l'opposition en Syrie, après cette offensive rebelle sans précédent. Une réunion consacrée à la Syrie s'est tenue samedi au Qatar en présence des ministres des Affaires étrangères de l'Iran, de la Russie et de la Turquie, a rapporté l'agence de presse officielle iranienne Irna. 


Le président turc Recep Tayyip Erdogan a, de son côté, dit "souhaiter" que la Syrie "trouve la paix dont elle rêve depuis treize ans" et le début du soulèvement écrasé dans le sang. "Notre souhait est que notre voisin, la Syrie, trouve la paix et la tranquillité dont elle rêve depuis treize ans", a déclaré le chef de l'Etat turc, affirmant que la Syrie est "fatiguée de la guerre, du sang et des larmes".

Ces trois pays sont partenaires depuis 2017 du processus dit d'Astana initié pour faire taire les armes en Syrie, théâtre d'une guerre civile depuis 2011, sans être pour autant alignés du même côté du champ de bataille. De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé samedi que le territoire syrien ne pouvait tomber sous le contrôle de "terroristes" à la suite de l'offensive fulgurante de rebelles islamistes qui ont pris des pans entiers du pays. Donald Trump, président élu des États-Unis affirme que son pays ne doit pas "se mêler" de la situation.

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