Alors qu'en France, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, souhaite que le projet de loi sur la fin de vie soit réexaminé à l'Assemblée avant la fin de l'année, en Suisse, l'aide à mourir est autorisée, mais pas à n'importe quelle condition.
Ce qui fait débat aujourd'hui là-bas, c'est un dispositif non homologué, le Sarco : une sorte de capsule à suicide. Dans une forêt, dans le canton de Schaffhouse, la police a retrouvé le corps d'une femme dans ce dispositif. La capsule a été immédiatement saisie et plusieurs personnes arrêtées.
Pour disposer de l'aide à mourir, il faut être sain d'esprit, ne pas être influencé par qui que ce soit et réaliser le geste soi-même. C'est le cas, à priori, avec le Sarco, puisque c'est la personne enfermée qui presse le bouton qui va remplir la capsule d'azote, jusqu'à la perte de connaissance et la mort. Une mort idyllique et paisible selon les promoteurs du Sarco.
Mais ce n'est pas ce que dit l'ONU, qui a parlé de torture quand l'État de l'Alabama a exécuté un prisonnier de cette manière au début de l'année. Juste avant que la nouvelle ne tombe, la ministre de la Santé s'adressait justement au Parlement pour affirmer que la capsule à suicide était illégale en Suisse, parce qu'elle ne respectait pas la loi sur les produits chimiques.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte