Le sujet du jour. À l'heure où la Turquie vient de vivre le séisme le plus meurtrier depuis 1999, les dégâts innombrables de ces tremblements posent la question de l’adaptation aux risques sismiques. Parmi eux, il y a le Japon, qu’on érige souvent en bon élève face à la menace des tremblements de terre. L'archipel compte plusieurs secousses régulières par jours.
Le Japon a connu des précédents traumatisants, à l'image du violent tremblement de terre de Hanshin-Awaji, détruisant la ville de Kobe, à l'aube du 17 janvier 1995. Le bilan humain fut très lourd : plus de 6.400 morts et près
de 44.000 blessés. En mars 2022, un séisme
de magnitude 7.3 avait été enregistré au large du département de Fukushima. Ce séisme avait fait
4 morts et une centaine de blessés. Ces chiffres interpellent au regard de la dévastation
en Turquie dont le bilan provisoire dépasse les 5 000 morts.
Pourquoi on en parle ? Est-ce réellement le cas ? Les séismes y
sont-ils là-bas moins ravageurs ? Comment l’archipel s’est-il
adapté ? Quelles mesures ont été mises en place ? Le Japon est-il mieux
préparé à ces risques ?
Analyse. "Depuis 1995, le Japon s'est considérablement amélioré sur plusieurs niveaux. Le Japon a le plus gros réseau de sismographes, il a le réseau le plus important de stations GPS qui mesurent des déplacements millimétriques par an. Il a aussi déployé des fibres optiques le long des côtes de manière à suivre en détail tout ce qui peut se passer instantanément", explique Jean Virieux, sismologue
et professeur-émérite à l’Université de Grenoble-Alpes.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.