Avec un épicentre situé dans les montagnes de l'Atlas, le séisme survenu dans la nuit du 8 au 9 septembre au Maroc qui a fait plus de 2.100 morts, est le plus puissant jamais mesuré dans le pays. De magnitude 7 sur l'échelle de Richter, ce tremblement de terre est supérieur à celui qui avait frappé Agadir en 1960, et qui avait fait 12.000 victimes.
Le sismologue Mustapha Meghraoui, qui officie à l'Institut Terre et Environnement de Strasbourg, prévient sur RTL que de nouvelles répliques sont à redouter : "Cette région est connue, puisqu'en 1960, il y a eu le séisme d'Agadir. Il s'agit d'un système de failles, qui génère des tremblements de terre autour du Haut Atlas", explique l'expert.
Selon ce dernier, la chaîne de montagnes du Haut Atlas "continue de croître", entraînant des "déformations lentes mais significatives" par les séismes qu'elles génèrent. "Cela fait partie du système d'affrontement de la plaque africaine par rapport à la plaque eurasienne", indique encore Mustapha Meghraoui, évoquant une réplique de 4.9, "juste après le choc principal".
Et pour le sismologue, c'est loin d'être terminé : "il y aura probablement de fortes répliques à venir" durant "les deux ou trois" prochains mois, prévoit-il.
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