L’un des plus grands réalisateurs du cinéma américain, Oliver Stone, était l’invité de RTL ce jeudi 8 octobre. Celui qui a dirigé les tournages de Platoon, JFK ou encore Wall Street, publie son autobiographie, À la recherche de la lumière (éditions de L’observatoire), ou l’on voit dès la couverture l’une des particularités d’Oliver Stone : il a fait la guerre du Vietnam.
"C’était une période cruciale de mon existence (…) C’est ce qu’il fallait faire pour un jeune homme de l’époque. Il fallait s’engager. Et puis c’est devenu quelque chose d’épouvantable", confie-t-il. Il rappelle que "beaucoup de gens sont morts pour rien" lors d’un conflit qu’il qualifie de "mensonge".
Réalisateur de Wall Street, il a fait tourner Donald Trump dans la suite du premier film. Des images qui n’ont pas été gardées au montage finalement. Oliver Stone se rappelle néanmoins que l’actuel président des États-Unis "correspondait au film. Il fallait quelqu’un de son type".
C’est une nouvelle tempête chaque jour avec Donald Trump
Oliver Stone
"Il a fait le job ce jour-là, il s’est donné beaucoup de mal. Il jouait bien. Il était Donald Trump dans le film. J’aurais dû le garder je pense", regrette Oliver Stone quelques années plus tard. Mais le personnage de Donald Trump semble pouvoir néanmoins inspirer le réalisateur pour un autre film. "C’est un sujet tout à fait passionnant", concède-t-il.
"C’est une nouvelle tempête chaque jour avec lui. On finit par s’y habituer. Mais on est un petit peu accroc à Trump, je crois qu’il nous manquera quand il sera parti, On se sentira un peu vide", explique Oliver Stone. "Le côté fantasque de Trump va nous manquer", précise-t-il.
"On veut ce showbiz, on veut ce président qui soit un peu divertissant. Peu importe qu’il fasse la guerre, qu’il soit un clown, tant qu’il arrive à nous faire rigoler", assure-t-il en concédant que "c’est une société un peu folle". "C’est dangereux pour le monde d’ailleurs parce qu’il y a de vraies conséquences", prévient-il néanmoins.
Concernant l'élection du 3 novembre, Oliver Stone pense que "Trump va perdre". "Il s’est fait tellement d’ennemis. Je ne voterai jamais pour lui, ne serait-ce que pour ses politiques anti-immigration", pointe le réalisateur. Il relève "l’ignorance abyssale" dans son pays, et l’"ignorance totale des grands enjeux".
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