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Élection en Turquie : Erdogan en difficulté, le second tour s'annonce inédit

Après 20 ans au pouvoir, le président Recep Tayyip Erdogan remet ce dimanche son mandat en jeu. D'après les premiers résultats, le chef d'État turque pourrait bien laisser son fauteuil à son rival social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu.

Le président turque Recep Tayyip Erdogan, à la sortie l'isoloir, dimanche 14 mai 2023

Crédit : UMIT BEKTAS / POOL / AFP

Joanna Wadel & AFP

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Nouveau coup de théâtre d'une journée riche en rebondissements pour les Turques : ce dimanche soir, les premiers échos du dépouillement de la présidentielle rendent compte du faible écart entre Recep Tayyip Erdogan, le président sortant, et son rival social-démocrate, Kemal Kiliçdaroglu.

Un second tour inédit semble ainsi se profiler : Erdogan étant au coude à coude avec son adversaire, rapporte l'AFP d'après des chiffres officiels. Le chef d'État de 69 ans, au pouvoir depuis 20 ans, a perdu dans la soirée l'avance dont le créditaient les médias officiels sur son rival social-démocrate, passant sous la barre des 50%, selon l'agence étatique Anadolu.

Les bureaux de vote en Turquie ont fermé leurs portes en fin d'après-midi ce dimanche, après avoir vu défiler une foule considérable d'électeurs, venus choisir entre le président ultra-conservateur, et Kemal Kiliçdaroglu.

Un bataille de chiffres acharnée

Un scrutin aux enjeux décisifs pour les 85 millions d'habitants d'une Turquie plus polarisée que jamais, qui a donné lieu à une bataille de chiffres engagée autour des premiers dépouillements de la soirée. Bien vite, les deux candidats ont appelé les scrutateurs de leurs camps respectifs "à rester sur place" jusqu'au bout du dépouillement.

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Le président turc a ainsi été crédité de plus de 50% des bulletins après le dépouillement de plus de 40% des bulletins, selon l'agence officielle Anadolu, relayée par l'AFP. Un résultat aussitôt contesté par son adversaire pour la présidence, Kemal Kiliçdaroglu, patron du CHP. "Nous sommes en tête", avait-il affirmé sur Twitter.

Un véritable yo-yo émotionnel, ont fait valoir nos confrères de l'AFP, qui pourrait bien se solder par l'échec inattendu de Recep Tayyip Erdogan au second tour.

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