À deux semaines de l'élection présidentielle, Donald Trump évoque maintenant la possibilité de la défaite. Il le dit sur le ton de l'humour mais c'est de plus en plus récurrent, en expliquant qu'il ne reviendra pas en Iowa en cas de défaite, ou dans le Minnesota. Même chose dans l'Ohio, la Floride et la Caroline du Nord. Évidemment, c'est du second degré.
Mais ce week-end, Donald Trump a tout de même déclaré : "Imaginez si je perds, qu'est-ce que je vais faire de ma vie, je ne vais pas me sentir très bien, je devrais peut-être quitter le pays". Ces références récurrentes deviennent assez étranges, non pas parce que l'équipe de Joe Biden en profite pour les exploiter dans une publicité, mais parce que cela arrive dans un contexte où il y a déjà un doute, où les sondages sont mauvais.
On sait que des conseillers de la Maison Blanche et de la campagne cherchent discrètement du travail car ils craignent de se retrouver sur la paille dans quelques semaines. On entend aussi certains élus républicains prendre leurs distances publiquement avec le président, comme ce sénateur du Texas qui craint de ne pas être réélu dans cet état conservateur. Il fait savoir à ses électeurs qu'il s'est opposé à Trump en privé sur la politique commerciale, la construction du mur, en somme sur des piliers de la politique du président ces quatre dernières années.
Ce sénateur explique qu'il a préféré garder ces désaccords discrets jusqu'à présent. Alors pourquoi tient-il à les révéler maintenant, en pleine présidentielle, et en pleine sénatoriale ? Il avait gagné d'avance, mais désormais sa victoire n'est plus garantie.
Un autre sénateur du Nebraska lui aussi candidat à sa réélection prépare l'après-Trump. Il dit qu'il se prépare à un bain de sang pour les républicains cette année. Il dit que Trump a géré la pandémie comme de la communication de crise. Il l'accuse "d'embrasser le cul des dictateurs, de moquer les chrétiens évangéliques en coulisse, de flirter avec les suprémacistes blancs".
Il dit que la famille Trump traite la présidence comme une opportunité pour faire des affaires. On savait que les républicains disaient ça en privé, mais c'est nouveau de l'entendre en public.
Pour essayer de remonter le moral des troupes, le président a adressé un message de remobilisation : "Nous allons gagner, je ne disais pas ça il y a deux semaines". La vérité c'est qu'il le disait déjà. Pour son directeur de campagne, Biden est en bonne position, mais Trump peut toujours gagner la présidentielle.
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