Défaite cinglante. Donald Trump a remporté la primaire républicaine en Caroline du Sud dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 février avec environ 60% des voix, face à son unique rivale, Nikki Haley. Le revers est d'autant plus cruel pour cette dernière puisqu'il a eu lieu dans l'État dont elle a été gouverneure pendant six ans. Elle a toutefois refusé de jeter l'éponge.
"Je n'abandonne pas ce combat", a-t-elle martelé devant ses partisans, lors d'un meeting à Charleston, avant de promettre de continuer à "se battre pour l'Amérique". "Nous ne survivrons pas à quatre ans de plus du chaos de Trump", a déclaré l'ex-ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, qui avait été nommée à ce poste précisément par Donald Trump.
Les primaires peuvent en théorie s'étirer jusqu'en juillet. Cependant, selon les sondages, Nikki Haley n'est favorite dans aucun État concerné par le "Super Tuesday" et l'équipe Trump prévoit déjà une victoire "le 19 mars" au plus tard. Mais la candidate "attend de voir si Trump est mis hors jeu par une décision de justice ou un pépin de santé", selon le politologue Larry Sabato, interrogé par nos confrères de l'AFP.
Donald Trump, lui, ne semble pas faire grand cas de la candidature de sa rivale ou de ses ennuis judiciaires, dont certains lui font tout de même risquer la prison, et préfère se projeter dans un éventuel duel avec Joe Biden. "Joe, tu es viré !", a-t-il d'ailleurs lancé depuis Columbia après sa victoire, reprenant son slogan fétiche de l'époque des plateaux de télé-réalité.
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