À une semaine de l'élection présidentielle, la crainte monte toujours autour d'un éventuel regain de violence post-électoral. Dans la banlieue d'Atlanta, en Georgie, les ventes d'armes ont ainsi explosé.
C'est la star des pistolets du moment, bien en évidence, dans la vitrine de Paulus, vendeur d'armes : "C'est une édition spéciale 45e président des États-Unis. Il est décoré avec le nom du président Trump et une partie du drapeau américain". Donald Trump dont l'axe de campagne est la protection absolue du deuxième amendement sur le port d'armes.
Le secteur ne connaît pas la crise. Bien au contraire, en magasin ou par téléphone, Paulus n'arrête pas : "la principale motivation, c'est la peur, se protéger d'actions violentes ou de pillages, protéger sa famille. À coup sur, le contexte politique favorise la vente d'armes."
Plus d'armes veut dire plus de munitions. Dans l'arrière boutique, quatre hommes travaillent à leur reconditionnement. Les douilles sont lavées, vérifiées et réarmées. La crise sanitaire et les manifestations contre les violences policières ont suscité cette frénésie. "Au moment du pic, il y a quelques mois, on avait entre 50 et 60 personnes qui attendaient à l'extérieur à l'ouverture du magasin. On vendait tout le stock en 10 minutes", raconte Paulus.
Jusqu'à 30.000 munitions peuvent sortir d'ici chaque jour. Les acheteurs disent que c'est pour s'entraîner ou pour stocker. Au cas où. 400 millions d'armes à feu circulent aux États-Unis. Rien qu'en 2020, cinq millions de personnes en ont acheté une pour la première fois.
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