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Une manifestante à Kenosha, suite à l'affaire Jacob Blake.
Crédit : SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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Malgré la convention républicaine, malgré l’arrivée dans les prochaines minutes d’un ouragan de catégorie 4 en Louisiane, l’actualité est marquée par les suites de l’affaire Jacob Blake dans le Wisconsin, ce père de famille hospitalisé après s'être fait tirer dans le dos par des policiers à Kenosha (Wisconsin), où deux manifestants ont été tués et un autre blessé dans une fusillade.
Le tireur a été arrêté. Il s'agit d'un adolescent de 17 ans, qui vient d’être inculpé pour meurtre avec préméditation. C’est lui qu’on voit sur les vidéos tirer sur des protestataires. Dans une autre, on le voit avec son fusil semi automatique : il se vante d’être venu protéger des commerces.
On sait que des milices d’auto défense s’étaient rassemblées après des appels sur Facebook, on ne sait pas si lui en faisait partie. En fouillant ses profils sur les réseaux sociaux, on le voit poser fièrement avec des armes. Dans la biographie de son compte Instagram, il se présente comme un "type qui essaye juste d’être célèbre", et il ajoute "Trump 2020", référence à la campagne du président. Il a aussi posté une vidéo Tiktok où on le voit au premier rang d’une réunion publique du président Trump.
Dans le camp trumpiste, on rétorque que le président aurait "condamné toute forme de violence et pense que
nous devons protéger tous les Américains du chaos et de l’anarchie".
Il
faut rappeler que 24 heures avant cette fusillade, la convention Trump mettait en avant à la télévision un couple qui a été inculpé pour être
avoir visé avec un fusil et un pistolet des
manifestants noirs devant leur maison.
Et
dans la troisième soirée de la convention qui vient de s’achever, le
Wisconsin a à peine été mentionné, le vice-président Pence a seulement affirmé avoir "vu la violence et le chaos
dans les rues de nos grandes villes. Les émeutes et les pillages ne sont
pas des manifestations pacifiques. La violence doit cesser. Nous aurons
la loi et l’ordre dans les rues de ce pays pour chaque Américain
quelque soit sa race, sa croyance ou sa couleur.
Vous ne serez pas en sécurité dans l’Amérique de Joe Biden".
C’est le message qu’on entend depuis trois jours, qu’une présidence Biden ouvrirait la porte à l’anarchie et au chaos. Notez l’ambiguïté du message. Puisqu’il dénonce aussi l’anarchie le chaos aujourd’hui, et le président s’appelle Donald Trump, pas Joe Biden.
Les dramatiques événements de Kenosha peuvent profiter à Trump, qui accuse les démocrates de vouloir couper dans
les budgets de la police. Mais Joe Biden répète qu’il n’est pas
favorable à cette revendication poussée par son aile
gauche et dénonce les violences. En même temps il n’en avait pas dit
grand chose lors de son discours la semaine dernière. Ce qui donne des
arguments au camp Trump qui le traite de laxiste.
Cela peut aussi profiter à Biden, car Donald Trump a payé dans les sondages en juin ses provocations après la mort de George Floyd, beaucoup d’Américains lui reprochant de jeter de l’huile sur le feu.
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