Alors que les leaders mondiaux (Barack Obama, Xi Jinping ou encore François Hollande) sont réunis à Washington pour un sommet sur la sécurité nucléaire, Donald Trump a multiplié ces derniers jours des déclarations inquiétantes sur le sujet. La politique occidentale depuis la fin de la Guerre Froide est d'éviter la prolifération nucléaire (d'où les efforts afin d'obtenir un accord avec l'Iran) pour ne pas bouleverser les équilibres. Néanmoins, le favori républicain propose que la Corée du Sud et le Japon se dotent de l'arme atomique pour assurer eux-mêmes leur protection en Asie, notamment contre la Corée du Nord. Une proposition "catastrophique", selon l'un des collaborateurs de Barack Obama, Ben Rhodes.
De manière générale, Donald Trump se réfère à la "madman theory", la théorie de l'homme fou qui date de l'ère Nixon : l'un des meilleurs moyens d'éviter qu'un adversaire n'utilise l'arme nucléaire, c'est de donner l'impression que les États-Unis n'hésiteraient pas eux-mêmes à s'en servir. D'où son refus d'exclure la possibilité de bombarder l'Europe avec un missile nucléaire. Comme le dit son concurrent républicain John Kasich, la perspective de voir le pouce du milliardaire s'approcher du bouton nucléaire fait froid dans le dos.
Pour avoir un indice de l'ambiance au sein du Parti républicain, une déclaration stupéfiante de Ted Cruz, l'un des deux derniers concurrents de Donald Trump, illustre parfaitement la situation. Le sénateur du Texas était à Los Angeles sur le plateau de Jimmy Kimmel, l'émission du Late Night d'ABC. "Si j'étais dans ma voiture, sur le point de faire marche arrière et que je voyais Donald dans la caméra de recul, je ne sais pas sur quelle pédale j'appuierais".
Afin de montrer que la vague "Feel The Bern" est toujours puissante, l'équipe de campagne de Bernie Sanders laisse entendre qu'il devrait battre en mars le record de dons collectés établi par sa campagne le mois précédent, c'est-à-dire plus de 43,5 millions de dollars.
Essentiellement des dons de quelques dizaines de dollars, rappelle constamment le candidat socialiste, pour souligner sa différence avec Hillary Clinton qui multiplie les dîners de levers de fonds, de Wall Street à Hollywood, à plusieurs dizaines de milliers de dollars le couvert.
Selon le New York Post (tabloïd plutôt conservateur, propriété de Rupert Murdoch, qui possède également Fox News), sur le chemin d'une réunion publique à Harlem mercredi, Hillary Clinton a provoqué un embouteillage sur la 5e Avenue avec son cortège de sécurité pour aller rendre visite à son coiffeur John Barrett, dans le grand magasin Bergdof Goodman. Selon le journal, il faut compter 600 dollars pour la coupe, et autant pour la couleur.
Au détour d'un vieux numéro de Playboy de 1990, on peut y voir une déclaration assez amusante de Donald Trump, exhumée par le New York Times. "Je ne veux pas être président, j'en suis certain à 100%. Je ne changerais d'avis que si je voyais le pays continuer à s'effondrer".
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