Donald Trump ne sait pas toujours de quoi il parle. L’avortement en est l'exemple parfait. Il a été légalisé par une décision de la Cour Suprême en
1973, mais le sujet est toujours inflammable. Dans le passé, le milliardaire était "pro-choice" (pour le
droit à l’IVG). Il est aujourd’hui "pro-life" (contre le droit à
l’IVG). Lors de l’enregistrement d’une émission sur MSNBC, le
journaliste lui a demandé d’aller au bout de sa pensée, en cas d’interdiction
de l'IVG : si l’avortement était un crime, comme il le souhaite, faudrait-il
une punition pour ceux qui enfreindraient la loi ? Faudrait-il des sanctions ?
Après une seconde d’hésitation, Donald Trump semble réfléchir pour la première fois au sujet, et répond : "Il doit y avoir une punition". "Pour les femmes ?", interroge Chris Matthews. Le milliardaire approuve, tout en rajoutant qu’il ne sait pas exactement quelles sanctions.
Une position, extrême, au-delà même des demandes de beaucoup
de groupes anti-avortement. Elle est condamnée par les républicains, notamment les deux
derniers candidats, Ted Cruz et John Kasich. Ce dernier est sur la ligne classique des républicains, contre
l’avortement, mais favorable à des exceptions comme le viol.
Comme le prédit John Kasich dans la vidéo, Donald Trump a ensuite expliqué "qu’il n’avait pas vraiment dit ce qu’il avait dit", en précisant dans un communiqué qu’il pensait en fait à des sanctions contre les médecins, et en revenant à la position "contre l’avortement, mais avec exceptions".
Ben Carson, le candidat ultra conservateur qui a désormais rallié la candidature du milliardaire, offre son explication : Donald Trump ne s’attendait pas à la question (comprenez qu’il a improvisé sa position sans y avoir pensé). Tandis que la Une du journal new-yorkais le Daily News titre ce jeudi matin, "Womb raider", un jeu de mots avec "Tomb Raider", ce que l'on pourrait traduire par "pilleur de ventre, d’utérus".
L’énormité des propos de Donald Trump sur l’avortement a presque éclipsé une autre déclaration sans aucun sens, que le géant de l'immobilier a offert lors de la même émission sur MSNBC. Après avoir répété ses critiques contre l’OTAN (il estime que l’organisation coûte trop chère aux États-Unis et ne sert à rien, qu’elle est "obsolète"), il n’a pas voulu exclure l’utilisation de bombes nucléaires en Europe. Le milliardaire ne souhaite pas "retirer cette carte" de son jeu.
Interrogé par Billboard sur la campagne (il a longtemps envisagé de présenter sa candidature), le vice-président Joe Biden est sorti de
sa réserve pour dire ce qu’il ressent, en observant le feuilleton "Trump" : "It just makes me sad" ("ça me rend simplement triste"), déplore-t-il.
Selon lui, il serait plus "sage" de ne pas vouloir
réveiller "la partie la plus sombre de la nature humaine".
"Abraham Lincoln avait raison", ajoute Joe Biden, il faut réveiller, "nos meilleurs anges". "C’est ce que sont les Américains et c’est ce qu’ils veulent", conclut-il. Il y a deux mois, lors d’une visite au Mexique, le vice-président s’était senti obligé de s’excuser, au nom des Américains, pour les propos anti-mexicains du milliardaire.
L’actrice américaine, célèbre notamment pour le film Thelma &
Louise, très engagée à gauche, fait campagne pour la "révolution
démocratique" de Bernie Sanders. Elle se bat pour le candidat avec une telle foi, qu’elle ne sait pas si elle
pourra voter Hillary Clinton, si elle décroche la nomination du parti démocrate.
Interrogée sur MSNBC, après avoir expliqué tout le mal
qu’elle pense de l'ancienne Première Dame, elle a avoué qu’elle ne "savait pas" ce
qu’elle ferait, "je verrais ce qui se passe", ajoute-t-elle. Le journaliste peine à masquer sa
surprise : "Really ?" ("vraiment ?"). Susan Sarandon confirme et ajoute : "Il y a
des gens qui pensent que Donald Trump amènera immédiatement la révolution s’il est
élu, les choses vont vraiment exploser", déclare-t-elle.
À trois semaines de la primaire déterminante de l’État de New York, le candidat républicain John Kasich se voit rattrapé par une polémique essentielle. Ce dernier a été surpris en train de manger une part de pizza avec un couteau et une fourchette, ce qui est contraire aux habitudes new-yorkaises, où l'on mange des pizzas à la main, en pliant en deux les parts si besoin. Faute majeure quand on veut recueillir les voix des new-yorkais !
John Kasich s’en rend compte, repose ses couverts et mange le reste à la main. Lorsqu’un jeune reporter le lui fait remarquer, il lui répond, sur un ton sec, qu’il mangeait déjà de la pizza avant même que le journaliste soit né. Le sujet semble anecdotique, mais il a donné lieu à une question lors d’une interview avec le chef du service politique de NBC News. John Kasich, originaire de l’Ohio, a répondu étrangement qu’il n’y avait pas de couverts là où il a grandi.
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