Un rapport de plus de 200 pages a suscité l'ire d'Israël. Amnesty international y a qualifié, mardi 1er février, "d'apartheid" la politique israélienne envers les Palestiniens traités comme un "groupe racial inférieur", selon cette organisation de défense des droits humains dont les propos ont été fustigés par l'État hébreu.
Avant même la publication de l'enquête, le gouvernement israélien l'a qualifiée de "désinformation" et "d'antisémitisme pur". Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a ainsi vivement rejeté les allégations de l'ONG, estimant qu'elle "rapportait les mensonges répandus par les organisations terroristes". "Le souci, c'est la façon de présenter les choses", estime pour sa part le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Amnesty International s'est défendu :"C'est un système constitué par la ségrégation et le morcellement des populations et des violations du type détention administratives, etc. C'est à ça que les autorités israéliennes devraient répondre plutôt que de nous attaquer", a déclaré Agnès Callamard, la secrétaire générale.
Ce n'est pas la première fois qu'une ONG utilise le terme "apartheid" pour décrire la situation des territoires palestiniens occupés. Il est ainsi utilisé par Human Rights Watch (HRW) depuis un an et par nombre d'ONG locales.
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