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À gauche, George Simion candidat à l'élection présidentielle roumaine et à droite Calin Georgescu
Crédit : Daniel MIHAILESCU / AFP
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L'objectif est clair : restaurer la Grande Roumanie. George Simion ne mâche pas ses mots, en particulier sur les réseaux sociaux, où il a mené une grosse partie de sa campagne. Ce candidat du parti d'extrême-droite, Alliance pour l’unité des Roumains (AUR) a remporté, dimanche 4 mai, le premier tour des élections présidentielles roumaines avec 40,5% des suffrages.
Fan de Donald Trump, il partage avec le président américain un goût pour les phrases chocs et se réclame du mouvement MAGA (Make America Great Again, ndlr). "Nous sommes un parti trumpiste", a-t-il répété plusieurs fois pendant sa campagne. George Simion s'est lancé dans cette course à la présidentielle après l'éviction du premier candidat Călin Georgescu. Ce dernier avait remporté les dernières élections présidentielles annulées par la Cour constitutionnelle.
Empêché de se présenter à nouveau, c'est George Simion qui a pris sa place en promettant de"porter Călin Georgescu au pouvoir". Il a notamment évoqué trois chemins pour y parvenir : "un référendum, des élections législatives anticipées ou la formation d'une coalition au Parlement qui le nommerait Premier ministre". Il a également déclaré vouloir "écorcher vifs sur la place publique", les responsables du "coup d'État" ayant évincé son partenaire politique. Des propos qui font l'objet d'une enquête pour incitation à la haine.
George Simion est un candidat anti-establishment très controversé. Accusé d'antisémitisme, anti-mariage gay et antivaccin, il promet à ses électeurs de mettre fin à la corruption. Il nie tout lien avec la Russie, mais souhaite mettre fin aux aides à l'Ukraine et n'hésite pas à comparer Vladimir Poutine à un dictateur sanglant.
Les relations diplomatiques avec ses voisins risquent d'être compliquée, s'il est élu à la tête de la Roumanie, puisqu'il est interdit de territoire en Moldavie et en Ukraine en raison de ses idées souverainistes. Plus jeune, il a milité pour faire à nouveau fusionner les trois pays, dans une "grande Roumanie", telle qu'elle existait avant la Seconde Guerre mondiale.
Il est néanmoins soutenu par quelques responsables politiques en Europe, comme la première ministre italienne Giorgia Meloni, son homologue Hongrois Viktor Orban et également Marine Le Pen.
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