"Nous n'abandonnerons pas !" : ce que l'on sait de l'agression du bras droit d'Alexeï Navalny

Vladimir Poutine est plus confiant que jamais. Faute de réel candidat d'opposition, le président russe devrait sans surprise être réélu le 17 mars prochain, à l'issue de l'élection présidentielle. Alexeï Navalny, son principal opposant, est mort le 16 février dernier dans des conditions suspectes et son ancien bras droit, réfugié en Lituanie, a été violemment agressé ce mercredi 12 mars.  

Sur le réseau social X, la femme de Leonid Volkov a partagé les photos de son mari, après l'agression qu'il a subi. L'homme a un œil au beurre noir, une jambe en sang et un bras en écharpe. Tombé dans un guet-apens dans la banlieue de Vilnius, Leonid Volkov a d'abord été aspergé de gaz lacrymogène, avant d'être violemment frappé. 

"Ils ont voulu m'aplatir comme une escalope !", a-t-il expliqué sur son compte Telegram. "Un homme était dans la cour devant la maison et il m'a frappé quinze fois sur la jambe avec un marteau. Ça me fait mal, mais je n'ai pas de fractures ! En revanche, j'ai la main cassée."

"Nous n'abandonnerons pas et nous allons continuer notre travail", a-t-il poursuivi. Pour l'opposant russe, pas de doute : l'attaque vient du Kremlin. Elle aurait été ordonnée par Vladimir Poutine, qu'il nomme "le bandit de Saint-Pétersbourg". Une analyse partagée par les autorités lituaniennes ce mercredi. Quelques heures avant son agression, Leonid Volkov avait confié au média russe "Meduza", également en exil, qu'il se sentait en danger.

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