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Des centaines de personnes ont manifesté à Londres, dimanche 31 mai, contre la mort de George Floyd à Minneapolis.
Crédit : DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP
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Près de deux semaines après la mort à Minneapolis de George Floyd, un homme noir asphyxié par un policier blanc, la vague de contestation historique ne connaît pas de répit. Des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes américaines, mais aussi en France, en Angleterre ou encore aux Pays-Bas pour dénoncer les violences policières et le racisme systémique.
Des rassemblements durant lesquels les manifestants brandissent des pancartes et scandent des slogans, dont le désormais célèbre #BlackLivesMatter ("les vies noires comptent", en français).
Ce hashtag est né en juillet 2013, après l'acquittement de George Zimmerman, le meurtrier de Trayvon Martin, un adolescent noir non armé qui avait été abattu par un vigile en Floride en 2012.
Bouleversée par cette annonce, l'activiste Alicia Garza, très engagée pour les droits des personnes LGBT+, avait publié un texte sur Facebook dans lequel elle appelait ses amis à se mobiliser pour faire en sorte que les "vies noires comptent". Une expression reprise ensuite sous la forme d'un hashtag par son amie Patrisse Cullors.
Selon L'Obs, Opal Tometi, une autre activiste, propose ensuite de créer un site internet pour regrouper des témoignages de "ce qu'est la vie d'un Afro-Américain". Sur leur site, les activistes disent de ce slogan qu'il est le "cri de ralliement pour TOUTES les vies de Noirs en lutte pour la libération." Le mouvement, lui, englobe aussi les membres noirs de la communauté LGBT ainsi que les personnes handicapées.
Le slogan est régulièrement scandé dans les manifestations de 2013 en hommage à Trayvon Martin, puis de nouveau en 2014 après la mort de Michael Brown ou d'Eric Garner et beaucoup utilisé sur les réseaux sociaux.
En 2015, le mouvement s'impose dans la campagne présidentielle et des militants interrompent les meetings de Bernie Sanders ou Hillary Clinton. Le but : les pousser à inclure les questions raciales dans leurs programmes. Et ça marche. La même année, Black Lives Matter apparaît dans le classement des "plus grands mouvements du monde".
"Nous croyons en une démocratie qui aille au-delà du bipartisme, expliquait Opal Tometi à Libération en mai 2016. Il nous faut davantage d’options. Notre rôle est d’injecter une sensibilité particulière là où on ne veut pas parler de racisme". Le mouvement possède des dizaines d'antennes locales en Amérique du Nord et fait l'objet de critiques récurrentes.
Aujourd'hui, #BlackLivesMatter est repris dans le monde entier pour dénoncer le racisme systémique et les violences policières. On a notamment pu le lire sur des pancartes et l'entendre parmi les manifestants lors du rassemblement organisé mardi 2 juin à l'initiative des proches d'Adama Traoré où 20.000 personnes étaient réunies selon la préfecture.
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