Alors que la guerre entre la Russie et l'Ukraine continue de faire des ravages, le gouvernement de Vladimir Poutine n'a que très moyennement apprécié de ne pas être convié aux funérailles de la reine Elizabeth II. Car ce lundi 19 septembre, le monde entier, ou presque, sera à Londres. Le président américain Joe Biden, son homologue français Emmanuel Macron, les Premiers ministres australien Anthony Albanese et canadien Justin Trudeau, ou encore la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, seront par exemple présents.
La délégation russe n’a, elle, pas été invitée. Une décision que la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a dénoncé de "blasphématoire" dans un communiqué paru ce jeudi : "Nous considérons cette tentative britannique d'utiliser la tragédie nationale, qui a touché le cœur de millions de personnes dans le monde, à des fins géopolitiques pour régler des comptes avec notre pays comme profondément immorale".
Elle a aussi assuré que "désormais, les élites britanniques étaient aux côtés des nazis", en référence à l'important soutien militaire et financier apporté par Londres à Kiev contre l'intervention militaire russe.
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