L'armée française est à nouveau en deuil ce samedi 2 janvier. Deux soldats ont été tués dans le nord-est du Mali, dans une attaque à l'engin explosif improvisé, a annoncé la présidence française. Ce drame intervient cinq jours après la mort de trois autres militaires français, tués dans des circonstances similaires, lundi 28 décembre.
Le président Emmanuel Macron a "appris avec une grande tristesse" la mort dans la région de Ménaka "en fin de matinée de deux soldats du 2ème régiment de hussards de Haguenau, le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser", selon un communiqué du palais présidentiel de l'Elysée. Un troisième soldat a été blessé, mais ses jours ne sont pas en danger, précise-t-il.
Sur Twitter, la ministre des Armées Florence Parly a fait part de sa "profonde tristesse". "Je rends hommage à la force de l'engagement du sergent Yvonne Huynh et du brigadier Loïc Risser, du 2e régiment de hussards de Haguenau. Ils incarnent l'honneur et la bravoure des hussards de Chamborant. Mes pensées vont à leurs familles", écrit la ministre.
Yvonne Huynh, qui avait 33 ans, est la première femme de l'armée française tuée au Sahel depuis l'intervention Serval en 2013. Loïc Risser avait 24 ans. Tous deux étaient engagés dans un régiment spécialisé dans le renseignement. Ces deux décès portent à 51 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane, a précisé l'état-major des armées.
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