Liban : après des bombardements à Beyrouth, des Libanais se tournent vers le Hezbollah

À l'étranger, le ministre libanais de la Santé annonce trois morts au sud du pays ce dimanche 22 septembre, après des frappes israéliennes qui visaient le Hezbollah. Le bilan de l'attaque de vendredi 20 septembre au sud de Beyrouth s'est encore alourdi, et atteint près de 600 morts dont 50 enfants et 94 femmes.

Le Hezbollah de son côté, affirme être entré dans une nouvelle étape dans sa guerre avec Israël. Il a tiré des dizaines de roquettes sur des installations militaires israéliennes. Face à cette escalade militaire entre Tsahal et le puissant Hezbollah, allié chiite du Hamas palestinien soutenu par l'Iran, l'ONU avertie d'une catastrophe imminente au Moyen-Orient.

Sur le terrain, dans les zones bombardées à Beyrouth, comme par réflexe, les Libanais se tournent vers le Hezbollah. La tristesse des familles des victimes laisse très vite place à ce que chacun appelle "la résistance". Mohamed, qui attend toujours que son oncle soit extrait des décombres, exprime sa volonté de rejoindre le Hezbollah : "Je ne suis pas partisan, je ne faisais pas partie du Hezbollah, mais après ce qu'il vient de se passer, pour venger mon oncle, je vais rejoindre" le mouvement.

C'est toute la communauté chiite qui se sent visée par cette frappe d'Israël. "Je suis venu pour la prière pour les morts, c'est comme ma famille, nous sommes tous pareils", se confie Rana, venue d'un quartier éloigné pour rendre hommage aux victimes.

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De son côté, Karim, qui habite dans une rue voisine, se dit prêt lui aussi à en découdre avec Israël. "Nous n'avons pas peur, on connait notre force", explique-t-il, considérant en outre que la communauté internationale a abandonné la cause palestinienne.

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04/02/2025 à 05:45 - 01m18s