Le Liban et la ville de Beyrouth se remettent peu à peu des explosions du port de la ville, qui ont fait 188 morts, le mardi 4 août. Trois jours après les faits, Zeina, une habitante du quartier d’Achrafieh qui a un mari et trois, n'en revient pas de constater que l'électricité y a fonctionné pendant 10 heures consécutives.
Dans Libération, elle explique qu'une telle durée n'arrive jamais à Beyrouth. Dans les semaines qui ont précédé l'explosion, c'était plutôt trois ou quatre heures par jour, explique Zeina. "Quand l'électricité de l'État est disponible, je peux brancher le climatiseur, lancer une lessive ou prendre l’ascenseur mais quand elle se coupe, c'est le générateur de l'immeuble qui prend le relais et il n'est pas assez puissant et permet juste de garder les lumières, la télévision et le réfrigérateur", regrette-t-elle.
Au Liban, tous les habitants comptent deux fournisseurs d’électricité : le groupe public EDL (Éléctricité du Liban) et le propriétaire du générateur. Deux fournisseurs et donc deux factures, qui pèsent de plus en plus lourd dans le portefeuille des Libanais et chez Zeina, la facture EDL atteint 77 euros par mois et celle du générateur coûte trois fois plus cher. Une situation précaire qui pousse certains habitants à se priver d'électricité à certaines heures de leur journée.
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