Ils ne veulent pas se faire vacciner, mais n'ont pas l'intention de renoncer aux bars, aux restaurants, aux cinémas ou encore aux voyages. Avec l'extension du passe sanitaire, certains réfractaires tentent de contourner l'obstacle : ils essaient de soudoyer le personnel qui vaccine pour obtenir le certificat sans la piqûre. Illustration dans un centre de Toulouse, où plusieurs tentatives de corruption ont été recensées.
Au moment de passer à l'injection, une enveloppe, quelques billets et l'espoir d'un certificat sans vaccin. "Dans les box, une centaine d'euros ou deux ont été proposées, voire des voyages", raconte ainsi Alix, l'un des responsables étudiant du centre de vaccination. "Des étudiants nous rapportent avoir eu des pressions à l'extérieur du vaccinodrome par des gens qui savaient qu'ils y travaillaient et qui ont demandé de faux certificats", poursuit celui qui centralise toutes les tentatives de corruption.
"Ce n'est pas non plus si étonnant", estime de son côté Léa, l'autre responsable étudiante du centre. "On savait que, parmi la population, certaines personnes étaient tout à fait réticentes à la vaccination. Ces personnes-là semblent quand même vouloir profiter de différents lieux, ce qui va devenir une contrainte", assure-t-elle.
Chaque matin, les 450 élèves de médecine qui travaillent dans ce vaccinodrome ont un rappel des consignes : faire remonter chaque incident et rester fort face à la tentation. "Dès le départ, on a vraiment pris le parti de sensibiliser, de parler, d'en discuter. On a tout à fait confiance en ces futurs professionnels de santé qui travaillent avec nous", poursuit Léa.
Au total, moins d'une dizaine de tentatives de corruption ont été relevées depuis les annonces d'Emmanuel Macron Un nombre bien peu élevé comparé aux 20.000 injections effectuées durant le week-end.
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