L'Indonésie s'est réveillée ce dimanche endeuillée par l'une des pires tragédies jamais survenues dans un stade. Pas moins 125 personnes sont en effet mortes en dans un mouvement de foule quand des milliers de fans ont envahi un terrain de football et ont été aspergés de gaz lacrymogène. L'une des victimes était âgée de seulement 5 ans. Un premier bilan avait été établi à 174 morts avant d'être revu à la baisse.
Le drame, qui s'est déroulé samedi soir dans la ville de Malang, à l'est de l'île de Java, a aussi fait quelque 180 blessées dans cet archipel d'Asie du Sud-Est où les rivalités entre supporters virent souvent à la catastrophe. Des supporters de l'équipe du Arema FC ont pénétré sur le terrain du stade Kanjuruhan, dans la ville de Malang, après la défaite de leur équipe 3 à 2 contre celle de Persebaya Surabaya. C'était la première fois en plus de vingt ans que l'Arema FC perdait face à sa grande rivale.
La police, qui a qualifié cet incident d'"émeutes", a tenté de persuader les fans de regagner les gradins et a tiré des gaz lacrymogènes après la mort de deux policiers. De nombreuses victimes ont été piétinées mortellement. Des survivants ont décrit des spectateurs pris de panique, bloqués par la foule, quand la police a lancé des gaz lacrymogènes.
Le président indonésien Joko Widodo a ordonné dimanche "une évaluation complète des matchs de football et des procédures de sécurité", après cet incident. Il a demandé à l'Association nationale du football de suspendre tous les matchs jusqu'à des "amélioration de la sécurité". "Je regrette profondément cette tragédie et espère que cette tragédie liée au football sera la dernière dans notre pas", a-t-il déclaré dans un discours télévisé.
Guerre en Ukraine - "Vous serez tués un par un" tant que le président russe Vladimir Poutine, qui a ordonné l'invasion de l'Ukraine, sera au pouvoir, a lancé samedi le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky aux Russes, et en particulier aux responsables.
Politique - La direction d'EELV a réaffirmé ce samedi sa confiance dans la cellule interne du parti chargée des violences faites aux femmes, après les accusations de violences psychologiques visant son ex-secrétaire national Julien Bayou.
Manifestations à Nantes - Un millier de personnes, 900 selon la préfecture, ont défilé samedi-après midi à Nantes pour dire "stop à l’insécurité" après plusieurs faits divers violents dans cette métropole.
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