L'aide internationale arrive au compte-gouttes. Un peu moins de 48 heures après le terrible séisme qui a frappé le Maroc, Rabat a accepté l'aide proposée par quatre pays : l'Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis. La France ne fait donc pas partie de la liste.
Pourtant, dimanche 10 septembre, depuis le G20 à New Delhi (Inde), Emmanuel Macron avait de nouveau fait des offres de service. "Nous avons mis en place tout ce qu'il convient de faire, [avec notamment] le centre de crise au quai d'Orsay. Tous les contacts bilatéraux sont établis au niveau technique. Les autorités marocaines savent exactement ce que l'on peut livrer, la nature et le timing. Maintenant, c'est [dans] leurs mains", avait assuré le président de la République en marge de sa conférence de clôture du sommet international.
"Comme à chaque fois, ce sont les autorités locales qui savent ce qui est utile et qui peuvent coordonner", avait-il ajouté face à la presse. Et de préciser : "Nous sommes à leur disposition et on a fait tout ce que l'on pouvait faire. À la seconde où cette aide sera demandée, elle sera déployée". Force est de constater que les autorités marocaines n'ont pas souhaité faire appel à l'aide de Paris. "Nous nous tenons prêts", martelait dimanche Emmanuel Macron.
Dans le même temps, le président français a échangé, dimanche, "avec le président de la Banque mondiale [dimanche] et la directrice générale du FMI pour préparer une reconstruction rapide" du pays.
Guerre en Ukraine - Deux travailleurs humanitaires, un Canadien et une Espagnole, ont été tués dimanche près de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, dans une attaque attribuée par Kiev aux troupes russes, au moment où Moscou organisait des scrutins controversés dans les territoires annexés.
Tennis - Novak Djokovic a remporté dimanche son quatrième US Open en battant en finale Daniil Medvedev 6-3, 7-6 (7/5), 6-3 et ainsi égalé le record absolu de 24 titres du Grand Chelem détenu par l'Australienne Margaret Court depuis l'US Open 1973.
Football - Le président suspendu de la Fédération espagnole de football (RFEF), Luis Rubiales, qui a provoqué l'indignation internationale pour avoir embrassé de force la joueuse Jennifer Hermoso après le sacre mondial de la "Roja", a annoncé dimanche soir sa démission.
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