"Ne nous condamnez pas à mort". À la tribune de la COP26 lundi 1er novembre, les représentants des pays les plus vulnérables au réchauffement climatique ont tenu à secouer les grands de ce monde, notamment Emmanuel Macron et Joe Biden afin qu'ils agissent en faveur de la planète.
"Même deux degrés, c'est nous condamner à mort", a notamment lancé la Première ministre de l'île de la Barbade. En colère, celle-ci est montée à la tribune et a pointé du doigt les dirigeants réunis à Glasgow, en Écosse, à l'occasion de cette conférence mondiale de l'ONU sur le climat. "Arrêtez de traiter la nature comme des toilettes", a-t-elle ajouté.
Une jeune kenyane a elle aussi interpellé les chefs d'États après avoir demandé une minute de silence pour "les milliards de personnes victimes du changement climatique". "Je vous en supplie, ouvrez les yeux", leur a-t-elle lancé. "Pendant que vous êtes confortablement assis sur votre siège à Glasgow, plus de deux millions de personnes ont faim dans mon pays", a-t-elle ainsi dénoncé, rappelant que "des gens meurent".
Malgré ces cris du cœur, aucune grande annonce n'a été faite pour le moment. Le président américain, l'air fatigué, a fait un discours assez plat sans nouvelles promesses. Joe Biden veut tout miser sur le progrès technique et l'économie verte et a parlé de l'opportunité de créer des emplois. De son côté Emmanuel Macron, qui a exhorté les leaders qui n'ont pas encore déclaré de nouveaux efforts à le faire cette semaine, n'a fait aucune annonce.
L'événement se tiendra pendant encore dix jours, mais pour le moment, seul un nouveau fossé entre le Nord et le Sud se dessine.
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