120 chefs d'États et de gouvernements doivent se retrouver ce lundi 1er novembre à Glasgow, au chevet de la planète pour tenter d'apporter des solutions au réchauffement climatique. C'est la COP26 : la 26e réunion mondiale sur le climat.
Chaque fois, on dit que c'est celle de la dernière chance et chaque fois, on en repart déçu. On peut cependant se demander où en serait la lutte contre le dérèglement du climat s'il n'y avait pas eu les COP. Leur premier intérêt, c'est de parler du réchauffement une fois par an, donner la parole à ceux qui en souffrent.
Dans les COP, se croisent des gens du monde entier. En arrivant, on croise une habitante des îles Marshall, dont le pays est en train de couler, des Africaines, qui viennent témoigner du cauchemar pour elles que sont les sécheresses... La COP sert au moins à ça : c'est une tribune chaque année qui a permis sans aucun doute depuis 26 ans une prise de conscience.
Avant la COP de Paris en 2015, les climatologues disaient que le monde était sur une trajectoire de 3,5 degrés de hausse. Grâce à l'accord et a toutes les promesses annoncées depuis par les États, à condition qu'ils les tiennent, on en est à 2,7 degrés.
C'est encore énorme : il faudrait une hausse de deux degrés, pas plus, pour que la planète reste vivable. Mais il reste encore un peu de temps. Très concrètement les COP ont permis de mobiliser une aide financière des pays riches pour aider les plus pauvres a s'adapter. C'est encore insuffisant, mais il y a 80 milliards par an qui servent à financer des centrales solaires en Afrique, ou encore des digues en Indonésie pour lutter contre la montée des eaux.
Il n'y a pas que des politiques dans les COP, mais aussi beaucoup d'entreprises. C'est aussi du concret : une COP, c'est une foire ou l'on présente les dernières voitures électriques. Il y a même cette année une voiture de course électrique, les bus a hydrogène... Plus de 1.000 groupes mondiaux se sont engagés a être neutre en carbone en 2050. L'économie va souvent même plus vite que les États.
Cette semaine, on peut s'attendre à ce que les 120 chefs d'État fasse des annonces un peu plus ambitieuses. Cela ne suffira pas, mais des pays comme l'Australie ont bougé, et même l'Arabie Saoudite veut être neutre en carbone.
Les COP servent aussi à fixer des règles, définir un cadre. Quand les pays disent vouloir réduire les émissions, ça veut dire quoi ? Comment compter les tonnes de carbone? Qui va contrôler? L'ONU, c'est vrai, avance à une vitesse d'escargots, mais ce cadre juridique, ces règles communes, sont essentielles pour que les États parlent le même langage.
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