Les infos de 18h - Élection américaine 2024 : les Ukrainiens sont inquiets après la victoire de Trump

Rapidement après l'annonce de la victoire de Donald Trump, de nombreux présidents et chefs d'État ont félicité le candidat républicain, qui retrouvera la Maison-Blanche en janvier prochain. Vladimir Poutine s'est, pour le moment, abstenu. Pourtant, il trouve en Donald Trump un soutien de poids sur la scène internationale.

Donald Trump a d'ores et déjà annoncé vouloir mettre fin à toutes les guerres, notamment celle qui oppose la Russie et l'Ukraine. Mais à Kiev, dans un pays où Donald Trump est unanimement détesté, les habitants sont très sceptiques à l'annonce des résultats. Et plus que la paix, beaucoup pensent que le futur président des États-Unis va vouloir l'apaisement, quitte à autoriser l'occupation de nouveaux territoires.

"C'est la merde", réagit, d'emblée, Alina, 32 ans, volontaire dans une ONG venant en aide aux soldats sur le front. "On sait que [Donald] Trump est très proche de [Vladimir] Poutine. Il raconte qu'il va mettre fin à la guerre en 24 heures. On va voir quels sont ses actes après ce discours populiste", lance celle qui affirme que l'Ukraine ne peut pas gagner la guerre sans un allié aussi fort que les États-Unis. "On peut tenir bon, mais ça va être difficile de reconquérir nos territoires et notre intégrité", conclut-elle.

Même son de cloche pour Nicone, 37 ans. Le cinéaste affirme avoir du mal à encaisser la nouvelle. "Ce matin en me levant, j'étais de bonne humeur. Mais après avoir appris la nouvelle... Personne ne peut avoir confiance en Trump. Il est capable de faire effondrer notre pays." Lui craint une répétition du 24 février 2022. "C'est le pire danger qui nous menace : l'occupation", affirme-t-il. Alors, il pense déjà au futur et à se "préparer un refuge à l'étranger". 

À écouter aussi

RTL autour du monde

DÉCOUVERTE - Inondations au Texas : à qui la faute ?

10/07/2025 à 18:15 - 17m14s

À Kiev, tous les habitants ne sont pas aussi alarmistes. Mais la plupart disent que, désormais, pour se battre contre les Russes, il ne faudra compter que sur leurs propres forces.

À écouter également dans ce journal

Samuel Paty - Au troisième jour du procès de l'assassinat de Samuel Paty, le père de l'élève qui avait menti a pris la parole. "Je ne reconnais pas les faits qu'on me reproche", assure-t-il. Il avait relayé, sur les réseaux sociaux, les mensonges de sa fille, qui disait avoir assisté au cours durant lequel le professeur avait montré des caricatures de Mahomet alors qu'elle était absente. "Je n'ai jamais voulu faire de mal à monsieur Paty. Ce pauvre professeur n'aurait jamais dû mourir dans ces conditions-là", a-t-il également déclaré.

Philippine - Le meurtrier présumé de la jeune Philippine a été remis aux autorités françaises. L'homme de 22 ans avait été interpellé en Suisse après le meurtre de l'étudiante, dont le corps avait été découvert dans le bois de Boulogne le 21 septembre dernier. 

Résistance - La résistante Madeleine Riffaud est décédée à l'âge de 100 ans, ce mercredi 6 novembre en fin de journée. Elle avait été notamment correspondante de guerre pour le journal L'Humanité.

À lire aussi

justice

Affaire Epstein : pourquoi Ghislaine Maxwell a été transférée dans une prison moins stricte