En 2016, les sondages américains n’avaient pas anticipé la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle face à Hillary Clinton. En 2020, ils avaient annoncé une large victoire de Joe Biden, surestimant ainsi l’avance avec laquelle il a finalement battu le président sortant.
Avant le scrutin, tous les sondeurs étaient unanimes : le duel à la Maison-Blanche entre Donald Trump et Kamala Harris serait le plus serré de l’histoire. Ces estimations se basaient notamment sur les États clés susceptibles de faire basculer l’ensemble des votes. Le site spécialisé FiveThirtyEight annonçait mardi une légère avance de Kamala Harris (48% contre 46,8%). Idem du côté New York Times qui annonçait 49% pour la démocrate et 48% pour le républicain.
Kamala Harris partait favorite dans les sondages au sein de cinq "swing states" : le Michigan, le Minnesota, le Nouveau-Mexique, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Trois d'entre eux ont finalement été remportés par Donald Trump. Au contraire, la démocrate n'a pas su créer la surprise dans les cinq swing states où l'autre candidat était favori.
Depuis l'arrivée fracassante de Donald Trump sur la scène politique américaine, cela est désormais devenu habituel. Pourquoi ? Notamment, parce qu’une frange de son électorat refuse de participer aux enquêtes d'opinions. "Nous n'avons pas trouvé de formule magique", pour pallier cette absence de réponse, expliquait Courtney Kennedy, responsable de la méthodologie au très reconnu Pew Research Center.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte