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Les infos de 12h30 – Guerre en Ukraine : ce que l’on sait de la délégation européenne aux côtés de Zelensky à Washington

Volodymyr Zelensky s'apprête à rencontrer Donald Trump à Washington, avec le soutien de dirigeants européens. Leur priorité est de préserver l'intégrité territoriale et la souveraineté ukrainiennes.

Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Berlin, en Allemagne, le 28 mai 2025.

Crédit : Emmanuele Contini / NurPhoto / NurPhoto via AFP

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Dans vingt-quatre heures, Volodymyr Zelensky sera à Washington, prêt à rencontrer Donald Trump pour discuter du plan que ce dernier a proposé à Vladimir Poutine. Mais derrière ce face-à-face se cache une "coalition des volontaires" européenne qui compte bien ne pas laisser l’Ukraine seule face aux enjeux qui se dessinent.

Le président ukrainien ne sera pas en terrain inconnu : il sera accompagné d'une délégation de poids, confirmée par l'Élysée. Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la présidente du Conseil des ministres italien Giorgia Meloni, ainsi que la présidente de la Commission uropéenne Ursula von der Leyen, prendront part à ce moment crucial. Tous se préparent pour une réunion en visioconférence cet après-midi avec les trente et un pays de la coalition, afin de se coordonner et s'assurer que l'Ukraine reste soutenue avec fermeté.

Vives critiques de Macron

Le compte à rebours est lancé. L’objectif de ce voyage : convaincre Donald Trump de la nécessité de garantir la sécurité de l’Ukraine. Emmanuel Macron n’a pas mâché ses mots : "Il ne faut pas croire les promesses de Vladimir Poutine." La France et ses alliés européens l'ont bien compris, et ils sont prêts à renforcer leur soutien militaire à Kiev, avec notamment l'idée d'une "force de réassurance" sur le sol ukrainien pour dissuader toute nouvelle offensive russe.

Pendant ce temps, des détails du plan évoqué par Trump à Poutine commencent à émerger. Ce dernier réclamerait l'intégralité du Donbass, mais propose un gel de la ligne de front dans d'autres régions comme Kherson et Zaporijia. En échange, il offrirait la restitution de certains territoires ukrainiens conquis au nord-est, comme Soumy et Kharkiv, soit environ 440 km², une concession bien faible au regard des pertes subies. Poutine exige aussi un statut officiel pour la langue russe en Ukraine et un droit pour l’Église orthodoxe russe d’opérer librement.

Alors, dans quelques heures, la délégation européenne aura pour mission de rendre Zelensky plus fort et plus déterminé avant ce rendez-vous crucial à la MaisonBlanche. La pression est maximale, mais les alliés de Kiev ne comptent pas laisser Trump décider seul du destin de l'Ukraine.

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