Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, se dit "choqué" après les frappes israéliennes qui ont visé la bande de Gaza dans la nuit du lundi au mardi 18 mars. Une pluie de missiles a fait au moins 413 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas, des scènes inédites depuis le début de la trêve, en janvier.
L'État hébreu a décidé de reprendre la guerre, car selon lui, le Hamas ne respecte pas les termes de l'accord de trêve en refusant de libérer tous les otages restants. Le Hamas réclame de passer, comme c'était prévu, à la deuxième phase de l'accord qui prévoit un cessez-le-feu permanent et le retrait des forces israéliennes.
Ce mardi matin, le ministre israélien de la Défense a fait savoir que les combats ne cesseraient pas tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux. À ce jour, 58 otages sont toujours retenus à Gaza dont 34 seraient morts.
L'attaque s'est faite avec le blanc-seing des États-Unis, qui ont donné leur accord. Donald Trump avait déjà lancé un ultimatum au Hamas au début du mois en invitant tous les Gazaouis à quitter l'enclave palestinienne.
Les frappes israéliennes de cette nuit ont ciblé toute la bande de Gaza du nord au sud. Plusieurs cadres du gouvernement du Hamas ont été tués, mais aussi des femmes et des enfants. Des civils ont été touchés par des missiles lancés sur les camps de fortune. "Mes enfants sont morts alors qu'ils avaient faim. Je me suis endormie hier soir et en me réveillant, je les ai trouvés morts avec leur père", raconte une survivante de cette nuit d'horreur à la télévision palestinienne.
La Croix Rouge annonce déjà que les centres de santé sont débordés. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme se dit "horrifié" par la reprise des bombardements et appelle à ce que "le cauchemar cesse immédiatement". Ces frappes interviennent alors que l'enclave palestinienne est déjà sous blocus total depuis deux semaines. Plus aucun camion d'aide n'entre dans la bande de Gaza depuis plus de 15 jours : pas d'eau, pas de nourriture, pas de médicaments, pas de fioul. Le terminal de Rafah au sud, qui permettait quelques évacuations de blessés, vient d'être fermé.
La situation humanitaire est indicible. Les ONG dénoncent une punition collective et accusent Israël d'utiliser la famine comme une arme de guerre.
Et même en Israël, cette rupture de la trêve ne fait pas l'unanimité. Ce mardi matin, les familles d'otages et ex-otages se sont regroupées pour appeler à la fin des combats. Le parti de centre gauche demande aussi à ce que la folie ne l'emporte pas.
Benyamin Netanyahu est toujours sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Une procédure pour actes de génocide est aussi en cours devant la Cour internationale de Justice.
Guerre en Ukraine - Le président américain et le chef du Kremlin ont confirmé la tenue d'une conversation téléphonique très attendue, qui serait officiellement la deuxième entre les deux dirigeants depuis le retour au pouvoir du républicain en janvier.
Vatican - Le pape François appelle à la fin des conflits armés dans le monde, dans une lettre écrite de sa chambre d'hôpital à Rome où il est soigné depuis plus d'un mois, et publiée mardi.
Paris - L'évacuation de la Gaîté lyrique s'est tenue dans la matinée avec son lot de tensions. Selon le préfet de police, 46 personnes ont été interpellées. Les forces de l'ordre ont fait usage de lacrymogène face à des militants en colère.
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