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Les infos de 12h30 - Après l'altercation Trump-Zelensky, la question de la dissuasion nucléaire

À la Maison-Blanche, vendredi 28 février, Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont emportés, provoquant la réaction de nombreux chefs d'État européens.

Volodymyr Zelensky et Donald Trump lors de leur entretien à la Maison-Blanche.
Crédit : SAUL LOEB / AFP
Le Journal Inattendu de Caroline Vigneaux
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PODCAST - Le Journal Inattendu de Caroline Vigneaux
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Sophie Joussellin - édité par Nathan Joubioux
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Le monde a-t-il changé, vendredi 28 février, dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche ? Pendant quinze minutes, Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont eu un échange musclé. A-t-on assisté, en direct, à la fin d'une époque, celle née de la Seconde Guerre mondiale avec des alliés et une alliance transatlantique ?

Cette scène surréaliste était une forme de traquenard pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Vous n'êtes pas en position de dicter ce que nous allons faire. Vous n'êtes pas courageux, vous jouez avec la vie de millions de personnes, vous jouez avec la Troisième Guerre mondiale, ce que vous faites est irrespectueux envers ce pays", a lâché Donald Trump.

Avec son vice-président, J.D. Vance, il a voulu faire la leçon au président ukrainien. Les deux hommes ont regardé avec mépris les photos de guerre que leur montre Volodymyr Zelensky. Ce que veulent les deux hommes, c'est faire plier leur homologue ukrainien, mettre fin au conflit rapidement et signer un contrat sur les terres rares ukrainiennes avec des milliards de dollars à la clé. 

Volodymyr Zelensky s'est vu reprocher de ne pas être reconnaissant, d'être irrespectueux, de ne pas vouloir dire merci aux États-Unis pour l'aide apportée depuis trois ans. Cette scène semblait préparée d'avance, avec un président ukrainien qui refusait tout compromis avec Vladimir Poutine, qu'il a qualifié de tueur, déclenchant la colère de Donald Trump qui a tout de suite pensé que ce clash allait faire une "très bonne scène pour la télé".

Les Européens en soutien de Zelensky

À écouter aussi

Depuis, les Européens font bloc, sauf un : Viktor Orbán, Premier ministre hongrois pro-russe. Ce dernier a remercié Donald Trump d'avoir défendu "courageusement la paix". Les autres dirigeants européens ont apporté leur soutien à Volodymyr Zelensky. Une quinzaine d'entre eux se retrouvent à Londres à l'invitation du Premier ministre britannique, Keir Starmer. Au menu de cette réunion, plusieurs questions : comment suppléer les États-Unis si Washington arrête ses livraisons d'armes, ou comment, en cas d'accord de paix, assurer la sécurité de l'Ukraine pour éviter que la Russie s'en prenne de nouveau à Kiev ?

Les Européens chercheront peut-être aussi à réparer les pots cassés en tentant de jouer les médiateurs entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump. Le président ukrainien tente de calmer les tensions, ce samedi matin : "Notre relation va au-delà des deux dirigeants, c'est un lien historique et solide", a-t-il affirmé.

Dissuasion nucléaire

Et preuve que les choses bougent très vite, Emmanuel Macron met la question de la dissuasion nucléaire au centre des discussions, ce qui supposerait un changement de doctrine, notre force nucléaire étant destinée à défendre les intérêts vitaux de la France uniquement.

Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a évoqué, lui, une "extension de cette dissuasion nucléaire française à toute l'Europe" en cas de lâchage des États-Unis. Emmanuel Macron s'est dit prêt à en parler : "Je suis disponible pour que cette discussion s'ouvre. Cette capacité, je suis prêt à en discuter si elle permet de bâtir une plus grande force européenne", a-t-il assuré.

Il y a deux puissances nucléaires en Europe : la France, qui est totalement autonome ; et la Grande-Bretagne, qui dépend partiellement des États-Unis pour sa force de dissuasion nucléaire.

À écouter également dans ce journal

Cyclone Garance - À La Réunion, la préfecture a annoncé qu'une quatrième personne est morte lors du passage du cyclone Garance. En fin de matinée, heure locale, l'alerte rouge a été levée, permettant aux habitants de sortir et de faire le constat des dégâts.

Faux salons de massages - Aurore Bergé, ministre de l'Égalité entre les Femmes et les Hommes, a annoncé son intention de fermer les faux salons de massages qui abritent de la prostitution. Il y en aurait près de 500 à Paris. 


Pape François - Le pronostic vital du pape François reste réservé, même s'il a passé une nuit tranquille. Il faudra au moins 24 heures pour savoir quel est l'impact de l'alerte sérieuse qu'il a connue vendredi après-midi.

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