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Marius Borg Høiby assis aux côtés de sa mère, la princesse Mette-Marit.
Crédit : Lise Åserud / NTB / AFP
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Les démêlés judiciaires de Marius Borg Høiby, fils aîné de la princesse héritière de Norvège Mette-Marit, continuent de défrayer la chronique. Le jeune homme de 28 ans, né d’une relation antérieure de la princesse, avant son mariage avec le prince héritier Haakon, fait désormais l’objet de lourdes accusations. Il a été inculpé pour 32 infractions, dont quatre viols, a annoncé lundi le procureur général de Norvège.
"La peine maximale pour les infractions mentionnées dans l'acte d'accusation est une peine d'emprisonnement allant jusqu'à dix ans", a-t-il déclaré. "Ce sont des actes très graves qui peuvent laisser des traces durables et détruire des vies", a souligné le procureur. Les quatre viols pour lesquels M. Borg Høiby est inculpé ont eu lieu en 2018, en 2023 et 2024, le dernier après le début de l'enquête de la police.
Le 18 novembre 2024, Marius Borg Høiby a été arrêté à Oslo par la police norvégienne. Selon un communiqué officiel, il était soupçonné d’avoir eu un rapport sexuel avec une personne inconsciente ou incapable de s’opposer à l’acte et il a été placé en détention provisoire.
Cet épisode est intervenu dans un contexte déjà marqué par des accusations multiples. Le 4 août 2024, Marius Borg Høiby avait déjà été interpellé pour des violences physiques sur Rebecca Helberg. À la suite de cette plainte, deux anciennes compagnes avaient également témoigné de violences conjugales, se constituant parties civiles.
Outre les quatre viols, Marius Borg Høiby est inculpé pour maltraitance dans les relations proches, actes de violence, atteintes à la liberté et pour avoir filmé et enregistré des vidéos sans consentement, a expliqué le procureur-général Sturla Henriksbø, lors d'une conférence de presse.
Interrogé par la police, Marius Borg Høiby nie fermement les accusations de viol, selon son avocate Ellen Holager Andenaes. Dans le passé, il avait toutefois reconnu certains faits de violence à l’égard de son ex-compagne. De son côté, l’avocate d'une des victimes présumées rappelle que la démarche ne vient pas de sa cliente, mais bien des autorités qui ont ouvert une enquête à partir des éléments recueillis.
"Le fait que Marius Borg Høiby fasse partie de la famille royale ne doit bien sûr pas entraîner qu'il soit traité plus doucement ou plus sévèrement que si des actes similaires avaient été commis par d'autres", a insisté le procureur-général.
Cette affaire jette un nouveau trouble sur la monarchie norvégienne, déjà fragilisée ces derniers mois. En octobre, le chaman Durek Verrett, compagnon de la princesse Märtha Louise et gendre du roi Harald V, avait lui aussi été accusé d’agression sexuelle, des faits aujourd’hui prescrits.
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