Elon Musk semble faire machine arrière dans son face à face avec le président Donald Trump, mené via les réseaux sociaux. L'homme le plus riche du monde, qui s'était répandu la semaine dernière contre l'homme le plus puissant du monde, a regretté d'être "allé trop loin" dans la dispute qui a fâché les deux anciens proches alliés et ayant été relayée internationalement.
"Je regrette certains de mes messages sur le président (...) la semaine dernière. Ils sont allés trop loin", a-t-il publié sur son réseau social X, dans la nuit de mardi 10 à mercredi 11 juin aux États-Unis.
Elon Musk, patron de SpaceX, entreprise spatiale très dépendante des commandes de la NASA et fondateur du constructeur automobile Tesla, soumis au cadre normatif édicté par les autorités américaines, avait précédemment fait une série de premiers gestes.
Elon Musk a précédemment supprimé un post sur X publié au plus fort de sa dispute avec le président américain, dans lequel il l'accusait d'être impliqué dans l'affaire Jeffrey Epstein, du nom d'un financier accusé d'exploitation sexuelle de mineures.
D'autres posts écrits ou partagés par le milliardaire, dont l'un appelait à destituer Donald Trump, ont également été supprimés. Elon Musk n'a pas détaillé à quelles publications il faisait référence.
Les deux hommes, qui ont été très proches pendant la campagne de Donald Trump et au début de son second mandat, se sont déchirés publiquement, dans des registres tant professionnels que personnels. L'homme d'affaires avait ainsi dénoncé le projet de loi budgétaire porté par Donald Trump, lequel avait mis en cause la santé mentale de ce dernier.
Tout avait commencé quand Elon Musk avait traité d'"abomination répugnante" le grand projet de loi budgétaire mené par Donald Trump, ayant par la suite répondu être étonné, d'autant que selon lui Elon Musk connaissait le contenu du projet.
"Faux", avait rétorqué ce dernier, avant d'enchaîner en affirmant que c'était grâce à lui, à son soutien et à ses dollars, que Donald Trump était aujourd'hui assis dans le Bureau ovale. Et d'évoquer la possibilité de créer son propre parti politique, lui qui ne peut pas être élu à la Maison Blanche car né hors des États-Unis.
Il est "devenu fou", avait riposté Donald Trump, agitant la menace de supprimer subventions et commandes publiques aux entreprises d'Elon Musk, et les échanges s'étaient poursuivis ainsi pendant des heures.
Ce conflit n'a pas été sans conséquences très concrètes pour les entreprises d'Elon Musk, compte tenu du pouvoir exécutif détenu par Donald Trump. Et ce, malgré la place cruciale des entreprises d'Elon Musk dans le paysage américain, même si ce dernier soutenait que sa puissance à lui était plus durable : "Trump a encore trois ans et demi en tant que président. Moi, je serai là pour encore 40 ans."
Il a fait aussi face à une série de mises en cause et menaces moins économiques : des trumpistes influents comme l'idéologue d'extrême droite Steve Bannon ont ainsi demandé d'enquêter sur le statut migratoire d'Elon Musk, quinquagénaire né en Afrique du Sud, sur son habilité à accéder à des informations confidentielles et sur sa consommation présumée de drogues.
Le Président américain l'a aussi menacé explicitement s'il commençait à soutenir des candidats démocrates dans des élections : "Il devra faire face à de très lourdes conséquences", avait-il mis en garde, sans détailler la nature de ces potentielles répercussions.
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