Attaque à la grenade à Belfast. Une voiture de police patrouillant dans un quartier républicain de la ville a été la cible d'une grenade dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 décembre. "Une tentative de meurtre" qui n'a pas fait de blessés selon la police. "Des officiers étaient dans la zone de Falls Road en train de mener des patrouilles de routine quand, peu après 2 heures, une Land Rover de la police a été frappée par un objet", a indiqué la police dans un communiqué.
"Une forte détonation a été entendue et la Land Rover a été conduite vers un lieu sûr. Heureusement, aucun des officiers à l'intérieur du véhicule n'a été blessé et le véhicule n'a pas été endommagé", a poursuivi la police. Les policiers ont retrouvé sur place les "débris d'une grenade présumée" et de plus amples recherches étaient menées mercredi pour s'assurer de l'absence d'objets dangereux.
"Il s'agissait indéniablement d'une tentative de tuer ou de blesser des policiers", a commenté un responsable de la police, lançant un appel à témoins. Cet incident intervient à quelques jours des élections législatives du 12 décembre au Royaume-Uni centrées sur le thème du Brexit. Un sujet particulièrement sensible dans la province britannique au passé sanglant.
Pendant trois décennies, les républicains nationalistes, en majorité catholiques, et les unionistes, principalement protestants, se sont affrontés, lors des "Troubles" impliquant également l'armée britannique, qui ont fait 3.500 morts. L'accord de paix du Vendredi Saint y a mis un terme en 1998, instaurant un partage du pouvoir exécutif et une frontière ouverte avec l'Irlande, dont le maintien a été une question cruciale lors des négociations du Brexit.
La fédération de la police d'Irlande du Nord a estimé dans un communiqué que cette attaque montre "les intentions meurtrières des républicains dissidents". "Nous devons nous débarrasser de cette menace terroriste. Elle nous empêche de bâtir un avenir meilleur pour nos enfants", a déclaré le président de la fédération, Mark Lindsay, cité dans le communiqué.
Le niveau de menace lié au terrorisme en Irlande du Nord est qualifié de "grave" par les autorités, ce qui signifie qu'une attaque est jugée "hautement probable".En avril dernier, une journaliste de 29 ans avait été tuée par balle lors d'affrontements à Londonderry, à la frontière irlandaise. La Nouvelle IRA, groupe républicain dissident luttant pour la réunification de l'Irlande, avait admis sa responsabilité. Quelques mois plus tôt, en janvier, l'explosion d'une voiture piégée à Londonderry avait fait craindre une nouvelle flambée de violence venant des groupes paramilitaires.
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