Après 24 heures tendues, dues à un missile tombé en Pologne, territoire de l'Otan, la tension semble être un peu retombée ce jeudi 17 novembre. Après une période d'interrogations sur son origine et les risques d'escalade, Varsovie a finalement estimé "hautement probable" qu'il s'agisse d'un "accident malheureux" dû à un projectile ukrainien.
Est-il tant de débuter des négociations en vue d'un accord de paix entre Russes et Ukrainiens ? "Tant qu'il y a une dynamique ukrainienne sur le terrain pour reconquérir du territoire, je crois qu'il faut continuer" à pousser cet avantage, estime sur RTL Benjamin Haddad, député Renaissance de Paris. "Quelle que soit la négociation diplomatique qu'on peut envisager éventuellement à terme, elle sera avant tout déterminée par le rapport de forces sur le terrain. Soyons clair, il faut faire en sorte que ce rapport de forces soit le plus favorable aux Ukrainiens".
"Cet incident ne change rien à la situation précédente", répond le colonel Michel Goya, historien et militaire. "On négocie, on commence à envisager de faire des cessez-le-feu lorsqu'il n'y a plus d'espoir sur le terrain, de part et d'autre. (...) Les Ukrainiens sont dans cette dynamique. Ils ont obtenu des victoires importantes (deux grandes victoires en trois mois). Ils ont toutes les raisons de croire que ça peut continuer, donc ils n'ont absolument aucune raison de s'arrêter et de proposer de négocier".
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